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Les nommés du 30ᵉ Prix Procirep du producteur de télévision
Le 16 décembre prochain aura lieu la 30e cérémonie des prix de la Procirep (société de gestion de droits et d’aide à la production cinématographique et audiovisuelle) au Trianon et à L’Elysée Montmartre. À cette occasion, seront remis les prix des meilleures sociétés de production audiovisuelles dans les catégories fiction, documentaire et animation, ainsi que le Prix Unifrance de l’export audiovisuel.
En décembre 2023, les prix avaient été remis à Tchack (Matthieu Liégeois) dans la catégorie animation, à 13 Prods (Cyrille Perez, Gilles Perez, Dominique Monteiro, Claire Feinstein, Chantal Fischer, Justine Perez) dans la catégorie documentaire, et à Quad Drama (Iris Bucher) dans la catégorie fiction.
Les nommés de la 30ème édition du prix du producteur français de télévision :
Pour le Prix du producteur de télévision dans la catégorie Animation :
- Caïmans Productions - Daniel Sauvage, Jérôme Barthélemy
- Dandelooo Production - Jean-Baptiste Wery
- Media Valley - Natalie Altmann
- Tnzpv Productions - Thomas Giusiano, Mathieu Rey, Marc Rius
Pour le Prix du producteur de télévision dans la catégorie Documentaire :
- Elda Productions - Christilla Huillard-Kann, Corinne Delpech
- La Générale De Production - Alexandre Hallier, Jérémy Pouilloux
- Le Cinquième Rêve - Nicolas Zunino, Nicolas Cennac
- Les Bons Clients - Loïc Bouchet, Thibaut Camurat
- Les Films Du Poisson - Yaël Fogiel, Laëtitia Gonzalez
- Tournez S'il Vous Plaît (Tsvp) - Christie Molia, Agnès Molia
Pour le Prix du producteur de télévision dans la catégorie Fiction :
- Alef One - Nora Melhli, Arthur Essebag
- Bonne Pioche Story - Victoire D’aboville
- Gaumont Télévision - Isabelle Degeorges
- Unité - Bruno Nahon, Caroline Nataf
- What's Up Films - Matthieu Belghiti, Jean-Xavier De Lestrade
Le Comité de présélection était composé de : Olivier de Bannes - O2B Films - Président de la commission TV de la Procirep, Amélie Juan - Morgane Production - Vice Présidente de la commission TV de la Procirep, Carlo Fasino - Séries Mania - Chargé de programmation (Fiction), Aurélie Reman - Sunny Side of the doc - Directrice Générale, Morgann Favennec - Médiatoon - Distributrice (Animation), Mathilde Michel - Arte - Directrice des unités Art et Spectacle, Julie Grivaux - France Télévisions - Directrice adjointe des Documentaires, Jean-Loup Ballard - Pictanovo, Josselin Charier - Studio Hari - lauréat Animation 2014, Alice Mansion - Brother Films - lauréate Documentaire 2021, Simon Arnal - Haut et Court TV - lauréat Fiction 2020, Camille Lucet - SATEV - Déléguée générale adjointe, Stéphane Le Bars - USPA & AnimFrance - Délégué général, Emmanuelle Mauger - SPI - Déléguée générale adjointe.
Dominique Farrugia développe plusieurs séries au format 26 minutes
Dominique Farrugia, qui dirige le label Shine Fiction au sein de Banijay, a partagé avec Ecran total ses envies de collaborations pour les prochains mois. Le producteur pense notamment au comédien Franck Dubosc pour un de ses projets en développement. "J'ai vraiment envie d'emmener Frank Dubosc vers une série, une comédie en 26 minutes", a fait savoir l'ancien directeur général adjoint de Studiocanal. "J'ai produit son premier spectacle, j'ai fait trois films en tant que réalisateur avec lui, cinq en tant que producteur et un en tant que distributeur, donc je le connais très bien". Plus largement, Dominique Farrugia a le souhait d'explorer ce format du 26 minutes. Il compte un deuxième projet en développement, "avec des gens très chevronnés", et un troisième "qui serait une adaptation d'une série anglaise, donc il faut que j'arrive d'abord à détricoter ce qui a déjà été fait".
La saison de Shine Fiction a très bien débuté puisque la société de production a rencontré un grand succès avec la série Brocéliande emmenée par Nolwen Leroy et diffusée sur TF1 (5,6 millions de téléspectateurs en moyenne en audience consolidée). Dominique Farrugia vient de terminer le tournage d'Enquête en famille, une comédie policière avec Bernard Le Coq et Clémentine Célarié pour TF1. "On va également bientôt terminer le montage de Carême pour Apple TV+ qui devrait être diffusée l'année prochaine", nous fait savoir le producteur. Enfin, Shine Fiction a également tourné pour TF1 Rien ne t'efface, adapté du best-seller de Michel Bussi, avec Gwendoline Hamon, Benjamin Baroche et Fauve Hautot.
Retrouvez un grand entretien avec Dominique Farrugia dans le prochain numéro d'Ecran total à paraître le 13 novembre et sur notre site internet.
À l'Assemblée, les dirigeants de l'audiovisuel public face au mur budgétaire
Delphine Ernotte, Sibyle Veil, Marie-Christine Saragosse et Laurent Vallet étaient réunis à l'Assemblée ce mercredi 6 novembre pour évoquer les projets de Contrats d'objectifs et de moyens (COM) 2024-208 de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et de l’Institut national de l’audiovisuel devant la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale. Les uns les autres ont exposé difficultés et inquiétudes face à des baisses importantes de crédit.
"Nous avons mené des grands projets de transformation sur le numérique, sur la jeunesse, sur la proximité, tout en réalisant des efforts de gestion déjà assez conséquents. Puisque la trajectoire des dotations publiques n'a cessé de baisser, c'est 10% de baisse d'effectifs à France Télévisions, 12% de baisse des coûts des programmes, a introduit en propos liminaire la présidente de France Télévisions. Comme il a fallu aussi investir dans le numérique notamment et dans d'autres sujets, c'est un effort de productivité d'environ 20%." Delphine Ernotte a tenu à rappeler que le niveau de ressources du groupe avait déjà été révisé de 33M€ en moins : "13M€ d'annulation de crédits et un non-versement, dont on attend encore l'issue, de 20M€ des crédits de transformation. Pour 2025, par rapport au contrat d'objectif et de moyen, c'est 86M€ de moins, 51M€ dans le PLF et 35M€ par amendement."
C'est le 28 octobre, que les rapporteures, Céline Calvez, députée Renaissance, et Sophie Taillé-Polian, députée Génération.s., apprenaient cette nouvelle baisse des crédits de l’audiovisuel public en 2025, à hauteur de 50 millions d’euros par rapport à la trajectoire des projets de COM, proposée par le Gouvernement par voie d’amendement. Un texte déposé, d'ailleurs, 48 h avant l'audition du 6 novembre. Cet effort pèserait majoritairement sur France Télévisions : 35,47M€ sur 50.
Un manque à gagner publicitaire de 70M€
L'inquiétude porte aussi, en parallèle, sur la perspective d'une baisse des revenus publicitaires du groupes en 2025. Sans les JO, ce serait un manque à gagner de 70M€.
Delphine Ernotte a également insisté sur sa position en faveur de la holding. Et fustigé le fait que l'absence d'organisation claire, "question à laquelle nous sommes suspendus", participe à créer un climat social tendu. "Je pousse depuis des années pour une plateforme unique, continue-t-elle. Nous sommes en train de le faire, finalement, d'une certaine manière, avec France.tv puisque nous allons accueillir très prochainement l'offre d'Arte, de l'INA, des chaînes parlementaires. Et nous sommes en discussion avec les équipes de Radio France, non pas pour écraser le groupe, mais parce qu'il y a un usage pas exploité aujourd'hui, à savoir l'écoute de podcast sur un écran de télévision." Des déclarations entendues dans le contexte d'une bascule en toile de fond vers une marque unique et commune entre les réseaux régionaux France Bleu et France 3, baptisée Ici. Une évolution à l'origine de mouvements de grève conséquents.
Chez Radio France, Sibyle Veil a, elle, évoqué la nécessité d'une loi de programmation financière de l'audiovisuel public pour renforcer l'indépendance, comme le fait l'Allemagne avec la Deutsche Welle ou le Royaume-Uni avec la BBC, en donnant de la prévisibilité et ne pas faire de ces médias une variable d'ajustement. "Nous pilotons à vue avec un budget que nous découvrons à peine et pour lequel les décisions financières sont encore en train de se prendre", déplore la présidente de Radio France.
Côté INA, Laurent Vallet a pointé, à son tour, un paradoxe : "L'an dernier, la représentation nationale a bien voulu accorder à l'INA, en fin d'exercice 2023, une dotation exceptionnelle en loi de finances de fin de gestion de 6,3M€. C'est plus que cette somme, aujourd'hui, qui a déjà été retirée du plan de financement du contrat d'objectif et de moyens, avec un principal souci pour nous qui est celui de la trésorerie en situation de quasi rupture à la fin de l'année 2025..."
Le plan d’économies prévu par France Télévisions
Le projet de COM prévoit un ambitieux plan d’économies, dont la mise en œuvre conditionne l’atteinte des objectifs stratégiques, lit-on dans le rapport déposé mercredi. L'effort de la part du groupe s'élèverait à 200M€ pour le financement des priorités stratégiques du groupe, ainsi que la nécessaire préservation de l’équilibre d’exploitation.
Soit, d'abord, un plan d’économies de 170M€ environ à horizon 2028, dont 100M€ sur le fonctionnement interne de l’entreprise (renégociation du cadre social, optimisation de la planification, modernisation technologique, gains de productivité sur certains métiers, baisse des frais généraux, etc.) et 70M€ par la réduction des charges externes (maîtrise de l’inflation des dépenses de programmes, économies sur les charges externes hors programmes) ;
Puis un effort de dynamisation des ressources propres hors publicité de près de 30M€, qui se traduira par le développement des activités commerciales et de la production interne du groupe. S’agissant de France Télévisions Studio, le développement de nouveaux studios à Vendargues, dont la première pierre sera posée vendredi 15 novembre, devrait permettre à la filiale de développer son activité de production et de louer ces espaces à des acteurs extérieurs à l’entreprise. S’agissant de France Télévisions Distribution , le groupe anticipe un accroissement du chiffre d’affaires du fait de l’augmentation de l’activité de France Télévisions Studio et du développement de nouvelles activités (licences, spectacles, etc.).
L’application de ce plan pourrait avoir un fort impact sur le cadre social de l’entreprise. La réalisation complète du plan d’économies pourrait conduire à une réduction de 700 équivalents temps plein, alors même que plusieurs plans sociaux ont déjà été menés ces dernières années, notent les rapporteurs. Delphine Ernotte a, dans ce sens, souligné que les effectifs de France Télévisions avaient déjà fortement diminué. Les effectifs moyens annuels du groupe France Télévisions sont passés de 10 491 en 2012 à 8 825 en 2023, soit une diminution de 15,9 %.
Lire ici le rapport d'information complet présenté par les députées.
Sur Netflix, "Loups-Garous" se maintient en deuxième semaine
Lors de sa seconde semaine de disponibilité, Loups-Garous a cumulé 12,3M de visionnages sur Netflix. Sortie le mercredi 23 octobre, l'adaptation en fiction du célèbre jeu de plateau par François Uzan, avec notamment Franck Dubosc, Jean Reno et Suzanne Clément, produit par Radar Films, avait totalisé 17,5M de vues, pour 27,7M d’heures vues dans le monde lors de ses cinq premiers jours. Cette semaine encore, le film se classe en tête des classements des longs-métrages non-anglophones et figure dans le top de 88 pays. Mais surtout, l'audience du film ne baisse que de 29,71%, moins que pour d'autres gros succès français récents de la plateforme.
En seconde semaine, Sous la Seine, de Xavier Gens, avait enregistré 28,7M de vues, 12M de moins que lors de sa semaine de sortie en juin dernier. Plus grand succès pour un long-métrage français de l'histoire de Netflix, le film de science-fiction avait tout de même vu son audience chuter de 29,83% en deuxième semaine.

De même, Voleuses, de et avec Mélanie Laurent, attirait 11,6M d'abonnés sur la plateforme de streaming lors de sa seconde semaine, contre 18,5M pour la première en novembre 2023. Le nombre de spectateurs avait ainsi chuté de 37,3%.
Néanmoins, il y a peu de chances pour que le long-métrage de François Uzan connaissent la même trajectoire que celui de son confrère Xavier Gens. En trois mois, Sous la Seine avait additionné 102,3 millions de visionnages complets, pour un total de 177,3 millions d'heures vues. Il se classait ainsi juste derrière Troll dans le classement des films originaux non-anglophones les plus vus en un trimestre.
L’actualité du secteur
Le groupe Respect présente son rapport contre les VHSS
Après huit mois de travail, le groupe Respect, créé il y a un an par les productrices Caroline Bonmarchand et Alice Girard, a présenté lors de la première journée des Rencontres cinématographiques de l'ARP sa "boîte à outils" pour lutter contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels (VHSS) dans le cinéma. Il s'adresse en priorité aux professionnels et aux pouvoirs publics, et vise en somme à mieux appréhender les films impactés par des VHSS sans pour autant nuire à l'ensemble de l'équipe. "Les agissements d'une personne ne doivent pas compromettre le travail de tout un collectif", affirme Alice Girard.
Dans le détail, le rapport qui s'articule en trois parties (prévention, réactions et exploitation, distribution et diffusion des films abîmés) propose de créer une certification RESPECT, qui concernera toutes les étapes de la fabrication d’un film. Son obtention sera conditionnée à la signature d'une charte qui engagera et obligera ses signataires. Une commission paritaire sera ainsi chargée d'"encadrer la procédure d'attribution", d'"étudier les projets en fonction des points de certification en amont et en aval du tournage", d'"élaborer et de diffuser un protocole de bonnes pratiques pour le secteur de l'audiovisuel", de "mettre en place et suivre des formations spécifiques sur la lutte contre les VHSS", de "centraliser des informations sur les comportements problématiques" et de "constituer un réseau d'experts à mobiliser en concertation avec le CCHSCT".
Main dans la main
Sans vouloir se substituer au travail du CNC, des parlementaires et des syndicats très actifs sur le sujet (conditionnement des aides à la formation de l'ensemble des équipes de tournage et des exploitants contre les VHSS, systématisation du recours aux responsables "enfants" et aux référents VHSS sur les tournages, amélioration de la sécurité des comédiens en termes d'intimité, commission d'enquête à l'Assemblée nationale...), le groupe espère surtout aller encore plus loin et travailler main dans la main avec les partenaires sociaux et politiques dans les mois à venir. "Nous voulions créer une boussole pour la profession et les générations à venir, explique Alice Girard. Nous sommes là pour passer le relai, nous espérons désormais que les professionnels et les pouvoirs publics s’en empareront."
Main tendue acceptée par le CNC : "Nous pourrons travailler ensemble sur ces propositions, qui s'inscrivent dans la continuité de nos actions", assure Leslie Thomas, la secrétaire générale de l'établissement. Et d'approuver l'intérêt d'un tel groupe de travail : "Il était important de prendre en considération l'ensemble du cycle de fabrication d'une oeuvre et de replacer le producteur au cœur du dispositif." C'est justement sur ce point que Caroline Bonmarchand veut agir : "Les producteurs ont des épaules très larges, mais ils ne peuvent pas tout porter ; nous avons besoin de la participation et de la responsabilité de toute l'équipe de production d'un film."
De son côté, Erwan Balanant, député du Finistère et rapporteur de la fameuse commission d'enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, se demande si le droit du travail n'est pas déjà suffisamment protecteur et puissant. Au contraire, pour Alice Girard, demeurent dans le droit du travail d'importantes zones grises qu'il convient de corriger au plus vite.
Quelles pistes pour remettre la culture au centre du débat politique ?
Au Touquet, ce mercredi 6 novembre, les coprésidents des Rencontres Cinématographiques de l’ARP, Céline Sallette et Thomas Cailley ont “fièrement” lancé la 34e édition de l’événement. Ils ont d’abord commencé par afficher leur stupéfaction et leur tristesse après la victoire nette de Donald Trump ce jour à l’élection présidentielle américaine. Raison de plus, selon eux, de protéger coûte que coûte le modèle culturel français, lutter contre les concentrations et adapter les lois aux nouveaux enjeux - l’intelligence artificielle en tête.
Les deux coprésidents ont ensuite donné la parole à Daniel Fasquelle, le maire du Touquet-Paris-Plage et président du Comité régional du tourisme des Hauts-de-France, qui a lui aussi martelé l’urgence de préserver cette “oasis” française et, plus ambitieux, de “construire une vraie Europe de la culture” dans les mois à venir. Il a annoncé, tout sourire, accueillir les Rencontres de l’ARP dans sa ville pendant encore au moins trois ans.
Industrie ou vibration ?
Après ses mots d’introduction, plusieurs intervenants se sont demandés sur la scène du Palais des Congrès du Touquet pourquoi la culture n’était plus au cœur du débat politique. Réponse en trois points de Vincent Martigny, professeur de science politique à l’Université de Nice Côte d’Azur et à l’École Polytechnique : la faute au manque d’investissement des partis politiques dans la culture, à l’éclatement de l’action culturelle, mise en oeuvre sans synergie par de multiples acteurs, parfois concurrents, situés à différents échelons locaux, et au consensus de la droite et de la gauche sur l’exception française depuis les années 1990, qui a réduit la polarisation sur les politiques culturelles et les a paradoxalement “fossilisées”.
Derrière ce constat, l’envie, sur toutes les lèvres, de comprendre comment faire à nouveau de la culture un enjeu politique. Le cinéaste Olivier Casas se demande s’il ne faudrait pas davantage parler de la culture comme une industrie économique qui génère de l’argent. Le secteur représente en effet 2% (47 Mds€) du PIB de la France - soit plus que l’agriculture par exemple.
Un argument balayé par Elsa Boublil, la directrice du Théâtre de la Concorde, qui préfère parler de la culture comme une “vibration” qui crée du “vivre-ensemble”. De même, Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, regrette que “la dimension économique ait pris le pas sur l'essence de la culture". Cette vision utilitariste ne parle pas selon lui aux citoyens. Il préfère ainsi voir la culture comme un outil de soft power que l'État doit soutenir à travers un pouvoir public fort, capable de concurrencer les concentrations privées - "la suppression de la redevance était une erreur", a-t-il affirmé -, et une réelle politique d'éducation à l'image - "les matières culturelles ne peuvent pas se cantonner aux options", a-t-il lancé.
Repolitiser les artistes
Dans la lignée, Vincent Martigny a affirmé qu'il fallait "réinstaller une ambiance", selon l'expression de l’ancien ministre de la Culture Jack Lang et que l'exécutif joue un rôle de décideur, et pas simplement de coordinateur. "Il faut aussi mener un travail de réarmement culturel, a-t-il ajouté, que les artistes soient davantage politisés, et pas seulement sur les sujets corporatistes, qu’ils sachent pourquoi ils créent des œuvres, retrouvent le sens de leur action, mènent une vraie bataille culturelle contre l’extrême-droite”.
Mais pour lui, il ne suffit pas de dire que la culture est un ciment de la démocratie ; il faut plutôt faire émerger des sujets précis sur lesquels les acteurs culturels peuvent s’engager collectivement, à la manière des questions liées à Metoo. Premières mesures possibles, selon lui, la démocratisation de la culture et de la commande. Ce à quoi Xavier Bertrand a répondu qu'il fallait plutôt "dépolitiser la commande" pour éviter tout "choix du prince".
Watch Next Media développe une nouvelle série adaptée des livres "Monsieur Madame"
Le producteur français Watch Next Media - qui fait désormais partie du groupe Superprod - annonce développer une nouvelle série d'animation adaptée des célèbres albums jeunesse Monsieur Madame, créés en 1971 par Roger Hargreaves, et aujourd'hui publiés en France chez Hachette Jeunesse. La licence a été accordée par le géant japonais Sanrio, qui détient la marque depuis 2011. Watch Next et Sanrio ont déjà collaboré sur la série Hello Kitty Super Style !. Kids First, filiale de Watch Next, distribuera la série à l'international. Aucun diffuseur n'a pour l'instant été annoncé.
La série, en 78x7', animée en 2D, devrait entrer en production en 2026. Le projet compte déjà plusieurs scripts, écrits par des auteurs britanniques : James Walsh, Myles McLeod, et le célèbre duo Black Sheep (Ciaran Murtagh et Andrew Barnett Jones, connus pour la série animée Mr Bean ou Gumball).
"Les Monsieur Madame sont universellement reconnaissables grâce à leurs illustrations simples et à leurs noms emblématiques. Ils s'adressent à tous les âges, à toutes les cultures, à toutes les personnalités et à tous les genres, et nous sommes ravis de leur donner vie dans cette nouvelle version de la marque", commente Philippe Alessandri, fondateur de Watch Next Media, dans un communiqué.
La collection des Monsieur Madame s'est vendue à 250 millions d'exemplaires dans le monde. Les albums ont été traduits dans 17 langues et sont vendus dans 28 pays.
Outplay Films fait l’acquisition de deux films à l’AFM
Le distributeur Outplay Films vient d’ajouter deux longs métrages dont il a fait l’acquisition lors de American Film Market (AFM, qui se déroule du 5 au 10 novembre à Las Vegas (États‑Unis) : Pierce et Transmizvah, projeté au Cinéma de la plage au dernier Festival de Cannes.
Coproduction entre Taiwan, Singapour et la Pologne, Pierce est réalisé par la cinéaste singapourienne Nelicia Low. Son film a remporté le Prix de la meilleure réalisation au festival de Karlovy Vary ainsi que le Grand Prix du Festival international de La Roche-sur-Yon en octobre. Le film est vendu à l’AFM par Magnify Films, la partie ventes de Magnolia Pictures. Il s’agit d’un thriller psychologique se déroulant dans le milieu de l’escrime. Il suit la trajectoire de Jie, un jeune escrimeur qui reprend contact avec son frère aîné tout juste libéré d’une prison pour mineur après y avoir passé sept ans pour avoir tué accidentellement un adversaire lors d’une compétition. Après une dispute, Jie est amené à se demander si son frère ne serait pas en fait un violent sociopathe.
En sélection officielle au dernier Festival de Cannes, Transmitzvah est vendu à l’AFM par Mediapro. Le film est réalisé par le cinéaste argentin Daniel Burman, qui explore ses thèmes chers des rapports familiaux et de la construction identitaire. L’intrigue suit Mumy Singer, une chanteuse trans originaire de Buenos Aires, qui revient en Argentine pour se reconnecter avec sa famille yiddish et son passé. Enfant, elle avait voulu défier les conventions en voulant préparer une bat-mitzvah au lieu d’une bar-mitzvah et en avait été privée. Aujourd’hui, elle souhaite enfin pouvoir célébrer ce rite de passage en organisant une trans-mizvah.
Le CNC accorde des aides sélectives à des fictions et animations
La commission du CNC chargée de l’aide sélective audiovisuelle en fiction et animation, réunie le 24 octobre a choisi de soutenir trois œuvres d’animation et huit fictions pour un montant total de 2,902 M€.
Le mécanisme sélectif (subvention d’investissement) du Fonds de soutien audiovisuel organise l’examen des projets pour avis préalable par une commission professionnelle. Elle s’adresse aux projets portés par les entreprises nouvelles ou ne disposant pas de compte automatique, quelle que soit leur durée, et aux projets soumis à l’avis de la commission en vue d’une qualification du genre. Depuis octobre 2023, la commission est présidée par l’actrice et réalisatrice Alexandra Lamy, avec pour vice-président le producteur Julien Borde (Mediawan Kids & Family).
Les soutiens animation
- Les Aventures fantastiques de Sacré Cœur, produit par Ankama Animations : 600.000 €
- Première page saison 2, produit par Scalaé Productions : 60.000 €
- Putain de chat, produit par Autour de Minuit Productions : 200.000 €
Les soutiens fiction
- Dans de beaux draps, produit par Redstone : 750.000 €
- Haute saison, produit par Summertime : 182.000 €
- Meurtres à Chartres, produit par Les Films du Cygne : 152.000 €
- Meurtres en Pays catalan, produit par Ardent : 97.000 €
- Meutres à Douai, produit par Box Fish Productions : 170.000 €
- Motamoteurs saison 2, produit par Rose Mécanique Production : 30.000 €
- Le Parfum du bonheur, produit par Ripley Films : 211.000 €
- Les Saisons, produit par Windy Production : 450.000 €
Paris 14h : "Trois Amies" brille
Avec 1544 entrées en début d'après-midi ce mercredi 6 novembre, Trois Amies, le nouveau long métrage d'Emmanuel Mouret (Pyramide) réalise un solide démarrage, supérieur à celui de Mademoiselle de Joncquières, sorti en 2018, qui fut le plus gros succès de la carrière du cinéaste (avec 547 000 entrées en fin de carrière).
Le film devance largement The Substance de Coralie Fargeat (Metropolitan), qui enregistre 973 entrées. Le long métrage, auréolé du Prix du scénario à Cannes, démarre un peu moins bien que Titane en 2011, un autre film de genre primé à Cannes, qui était sorti un 14 juillet. Ce dernier est toutefois sorti avec une interdiction aux moins de 16 ans, tandis que The Substance est interdit aux moins de 12 ans.
Les autres nouveautés sont distancées. Louise Violet d'Eric Besnard (Gaumont) attire 526 curieux. Juste derrière, Au boulot !, documentaire de François Ruffin et Gilles Perret (Jour2Fête), réalise 349 entrées. Le film fait mieux que Merci Patron ! en 2016 et que La Ferme des Bertrand, succès de ce début d'année.
Film - réalisateur | Distributeur | Copies | Entrées 14h | Moyenne |
Trois amies - Emmanuel Mouret | Pyramide | 20 | 1 544 | 77 |
The Substance - Coralie Fargeat | Metropolitan Filmexport | 17 | 973 | 57 |
Louise Violet - Eric Besnard | Apollo Films | 13 | 526 | 40 |
Au boulot ! - François Ruffin, Gilles Perret | Jour2Fête | 10 | 349 | 35 |
A toute allure - Lucas Bernard | Gaumont | 12 | 257 | 21 |
Here, les plus années de notre vie - Robert Zemeckis | SND | 9 | 189 | 21 |
L'Ombre du commandant - Daniela Volker | Warner Bros. | 5 | 64 | 13 |
Voyage à Gaza - Piero Usberti | JHR Films | 2 | 21 | 11 |
Hiding Saddam Hussein - Halkawt Mustafa | Golden Afrique Ciné | 1 | 8 | 8 |
The Substance, Coralie Fargeat - 2024 | Metropolitan Filmexport | 17 | 973 | 57 | |
Immaculée, Mickael Mohan - 2024 | Metropolitan Filmexport | 12 | 229 | 19 | 274 989 |
La Main, Danny Philippou et Michael Philippou - 2023 | SND | 8 | 244 | 31 | 520 622 |
Titane, Julia Ducournau - 2021 | Diaphana | 17 | 1 108 | 65 | 306 293 |
Trois amies, d'Emmanuel Mouret - 2024 | Pyramide | 20 | 1 544 | 77 | |
Chronique d'une liaison passagère - 2022 | Pyramide | 22 | 1 264 | 57 | 326 484 |
Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait - 2020 | Pyramide | 23 | 817 | 36 | 280 228 |
Mademoiselle de Joncquières - 2018 | Pyramide | 28 | 1 412 | 50 | 547 442 |
Film - année | Distributeur | Copies | Entrées 14h | Moyenne | Cumul |
Au boulot !, François Ruffin, Gilles Perret - 2024 | Jour2Fête | 10 | 349 | 35 | |
La Ferme des Bertrand, Gilles Perret - 2024 | Jour2Fête | 5 | 156 | 31 | 244 627 |
J'veux du soleil, François Ruffin, Gilles Perret - 2019 | Jour2Fête | 8 | 335 | 42 | 185 795 |
Merci Patron !, François Ruffin - 2016 | Jour2Fête | 5 | 285 | 57 | 521308 |
Box-office Semaine : "L'Amour Ouf" passe les 3 millions
Le succès de L'Amour Ouf (Studiocanal) ne se dément pas en troisième semaine. Avec une baisse de seulement 27% de sa fréquentation, le long métrage de Gilles Lellouche réalise 854 877 entrées supplémentaires et passe la barre des 3 millions d'entrées.
En deuxième place, Venom : The Last Dance (Sony) confirme ses bons chiffres du weekend et affiche 736 850 entrées.
Monsieur Aznavour (Pathé) complète le podium avec 455 322 entrées, en baisse de 26% par rapport à sa première semaine. Il cumule presque 1,1 million d'entrées.
Deuxième nouveauté de la semaine, Juré n°2 (Warner Bros.) affiche 453 813 entrées, soit le meilleur démarrage du cinéaste depuis La Mule en 2019.
Sem | Titre | Copies | Distributeur | Entrées | Moy | Evol | Cumul | |
1 | 3 | L'AMOUR OUF | 764 | STUDIOCANAL | 854 877 | 1 119 | -27% | 3 026 666 |
2 | 1 | VENOM : THE LAST DANCE | 645 | SONY PICTURES CLASSIC | 736 850 | 1 142 | 736 850 | |
3 | 2 | MONSIEUR AZNAVOUR | 641 | PATHE | 455 322 | 710 | -26% | 1 070 738 |
4 | 1 | JURE N° 2 | 448 | WARNER BROS. | 453 813 | 1 013 | 453 813 | |
5 | 4 | LE ROBOT SAUVAGE | 1.048 | UNIVERSAL PICTURES | 252 251 | 241 | -47% | 1 482 850 |
6 | 1 | ANORA | 366 | LE PACTE | 212 504 | 581 | 212 504 | |
7 | 1 | FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L | 300 | UFO | 150 499 | 502 | 150 499 | |
8 | 3 | SMILE 2 | 506 | PARAMOUNT PICTURES | 129 641 | 256 | -42% | 679 423 |
9 | 3 | CROQUETTE LE CHAT MERVEILLEUX | 597 | KMBO | 120 630 | 202 | -47% | 496 026 |
10 | 2 | 4 ZEROS | 406 | SND | 101 107 | 249 | -50% | 304 069 |
11 | 4 | LEE MILLER | 645 | SND | 79 547 | 123 | -43% | 644 152 |
12 | 2 | TRANSFORMERS : LE COMMENCEMENT | 527 | PARAMOUNT PICTURES | 78 105 | 148 | -61% | 277 822 |
13 | 2 | CHALLENGER | 398 | UGC DISTRIBUTION | 73 276 | 184 | -57% | 245 414 |
14 | 4 | L'HISTOIRE DE SOULEYMANE | 475 | PYRAMIDE | 62 728 | 132 | -37% | 395 851 |
15 | 3 | C'EST LE MONDE A L'ENVERS ! | 638 | GAUMONT | 54 543 | 85 | -50% | 327 861 |
16 | 1 | SUR UN FIL | 212 | UNIVERSAL PICTURES | 36 762 | 173 | 36 762 | |
17 | 2 | ANGELO DANS LA FORET MYSTERIEUSE | 428 | LE PACTE | 35 445 | 83 | -64% | 134 017 |
18 | 3 | MISERICORDE | 283 | LES FILMS DU LOSANGE | 33 028 | 117 | -36% | 164 313 |
19 | 4 | TERRIFIER 3 | 332 | ESC EDITIONS | 32 693 | 98 | 482 755 | |
20 | 8 | BEETLEJUICE BEETLEJUICE | 380 | WARNER BROS. | 31 945 | 84 | -51% | 1 707 461 |
21 | 4 | THE APPRENTICE | 291 | METROPOLITAN | 26 384 | 91 | -47% | 244 735 |
22 | 5 | QUAND VIENT L'AUTOMNE | 458 | DIAPHANA | 25 390 | 55 | -70% | 637 180 |
23 | 7 | LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE | 166 | PYRAMIDE | 21 589 | 130 | -43% | 528 766 |
24 | 3 | BAMBI, L'HISTOIRE D'UNE VIE DANS LES BOI | 365 | GEBEKA FILMS | 17 059 | 47 | 110 122 | |
25 | 3 | SAUVAGES | 200 | HAUT ET COURT | 15 273 | 76 | -65% | 106 828 |
26 | 1 | L'ART D'ETRE HEUREUX | 96 | KMBO | 14 768 | 154 | 14 768 | |
27 | 5 | JOKER : FOLIE A DEUX | 445 | WARNER BROS. | 12 372 | 28 | -82% | 1 016 766 |
28 | 2 | 3 KILOMETRES JUSQU'A LA FIN DU MONDE | 140 | MEMENTO FILMS | 10 017 | 72 | -56% | 32 625 |
29 | 11 | EMILIA PEREZ | 76 | PATHE | 8 650 | 114 | -48% | 1 054 365 |
30 | 3 | BARBES, LITTLE ALGERIE | 79 | JOUR2FETE | 8 149 | 103 | -60% | 68 342 |
Cyber Group Studios placé en redressement judiciaire
La société Cyber Group Studios a été placée en redressement judiciaire le 31 octobre par décision du Tribunal de commerce de Paris. Le tribunal a ouvert une période d'observation expirant le 30 avril 2025, conformément à la loi. Contactés, les dirigeants de Cyber Group Studios n'ont pas répondu à nos sollicitations.
Cyber Group Studios est le deuxième studio français d'envergure à être placé en redressement judiciaire en quelques semaines, après TeamTO. Sur ce dossier, le tribunal doit étudier l'offre du repreneur potentiel courant novembre.
Les acteurs de la production de séries d'animation traversent une période difficile avec le ralentissement du marché et la baisse des commandes des plateformes.
Cyber Group Studios, qui possède deux studios en France, à Paris et Roubaix, a produit des succès comme les quatre saisons de Gigantosaurus, diffusée en France sur France Télévisions. Récemment, la société a livré Droners (en coproduction avec La Chouette Compagnie et Supamonks) pour TF1 ou encore Alex Player pour France TV. Ces dernières années, le groupe a procédé à plusieurs opérations de croissances externes à l'international, avec l'acquisition de Scrawl Animation à Singapour, de A Productions au Royaume-Uni et de Graphilm en Italie.
Les producteurs français d’audiovisuel et de cinéma luttent contre le pillage des IA
Depuis de nombreuses années, les systèmes d’intelligence artificielle (IA) s’entraînent sur des œuvres et données protégées pour assurer le développement de leurs modèles, sans consentement des ayants droit. La dérogation sur laquelle les entreprises d’IA se fondent pour utiliser les œuvres sans autorisation n’a été introduite dans la réglementation européenne, à travers la Directive droit d’auteur n° 2019/790, qu’en 2019. Si le texte prévoit au bénéfice des ayants droit un droit d’opposition (« Opt-out ») – désormais inscrit au règlement européen sur l’IA – son effectivité n’est pas établie.
Face à ce phénomène, dix organisations professionnelles de la production proposent de concert l’adoption d’une méthode pour faire cesser le pillage des IA. Ces organisateion sont AnimFrance, l’API (Association des producteurs indépendants), L’ARP (la Société civile des Auteurs-réalisateurs-producteurs), la Procirep (la Société civile des producteurs de cinéma et de télévision), le Satev (Syndicat des agences de presse télévisées), le SCFP (Syndicat des catalogues de films de patrimoine), le Spect (Syndicat des producteurs et créateurs de programmes audiovisuels), le SPI (Syndicat des producteurs indépendants), l’UPC (Union des producteurs de cinéma) et l’Uspa (Union syndicale de la production audiovisuelle).
« Les producteurs et productrices déléguées, cessionnaires des droits de l’ensemble des ayants droit, doivent être en mesure d’exercer leur droit d’opposition et de rétablir un principe d’autorisation préalable d’exploitation. Il s’agit d’une première étape cruciale pour la protection de leurs catalogues. »
Les organisations professionnelles.
Des discussions avec les services d’IA doivent être engagées par ailleurs pour négocier les modalités de rémunération liées à l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques.
Dans cet objectif, les organisations professionnelles des sociétés de production proposent la mise en place d’un système accessible à tous et recommandent à l’ensemble des producteurs et productrices d’insérer au sein des conditions générales de leur site internet une clause manifestant expressément l’exercice de leur droit d’opposition. Nous invitons l’ensemble des diffuseurs à en faire de même afin de protéger leurs offres et nos créations de cette forme de pillage massif.
Cécile Pico rejoint les équipes d’Apollo Films
Après avoir quitté UGC, Cécile Pico intègre Apollo Films a fait savoir la société mercredi 6 novembre. Elle occupera le poste de responsable des développements et de productrice artistique. Elle aura pour mission de sourcer et d’accompagner les prochaines productions d’Apollo Films.
Titulaire d’une maîtrise à la Sorbonne, Cécile Pico était auparavant chez UGC Images depuis 2007 où elle a occupé successivement les postes de chargée de développement Cinéma et série puis de responsable artistique. Elle a accompagné plus d’une trentaine de longs métrages, auprès du producteur Romain Rojtman et des producteurs d’UGC Images.
Le Sommet des Arcs précise son programme
Le Sommet des Arcs, rendez-vous incontournable de la distribution et de l’exploitation cinématographique, aura lieu du mardi 17 au samedi 21 décembre dans le cadre de l’Arcs Film Festival (14 au 21 décembre). Le Sommet proposera la projection de 11 longs métrages, des ateliers, de l’innovation et des festivités.
Le Café des indés programme six ateliers autour de la responsabilité sociétale des entreprises : santé mentale, environnement, programmation de films « abîmés ». Le programme Futura Cinema permettra de désigner le projet favori parmi huit projets innovants. L’Effet Boule de neige prendra la forme d’une conférence participative offrant de découvrir comment anticiper les prochains succès grâce à l’analyse des sorties. La Séance VR diffusera un programme d’œuvres récompensées dans les grands festivals et un atelier pour découvrir comment mettre en place une séance en réalité virtuelle dans une salle : matériel, programmation et médiation.
Le programme précis et détaillé du Sommet des Arcs est à consulter en ligne.
Les films du Sommet 2024
- L’Âge imminent, de Clara Serrano Llorens et Gerard Simó Gimeno (Espagne), distribué par Outplay Films le 16 avril 2025
- Berlin, été 42, d’Andreas Dresen (Allemagne), distribué par Haut et Court le 9 avril 2025
- Bonjour l’asile, de Judith Davis (France), distribué par UFO Distribution le 26 février 2025
- Cassandre, d’Hélène Merlin (France), distribué par Zinc.le 2 avril 2025
- Dans la cuisine des Nguyen, de Stéphane Ly-Cuong (France), distribué par Jour2Fête le 5 mars 2025
- Hors-service, de Jean Boiron-Lajous (France), distribué par Les Alchimistes en 2025
- Je le jure, de Samuel Theis (France), distribué par Ad Vitam le 26 mars 2025
- Peacock, de Bernhard Wenger (Autriche), distribué par Pyramide Distribution le 2 juillet 2025
- Reine mère, de Manele Labidi (France), distribué par Diaphana Distribution le 12 mars 2025
- Le Système Victoria, de Sylvain Desclous (France), distribué par The Jokers Films le 5 mars 2025
- L’Ultime Braquage, de Frederik Louis Hviid (Danemark), distribué par KMBO le 16 avril 2025
Suite à un signalement de violences mettant en cause le réalisateur sur le tournage de Je le jure et une prise en charge sérieuse de ce signalement par la production, ce film fera l’objet d’un accompagnement particulier lors du festival
Le détail des longs métrages projetés est à découvrir sur le site du Sommet.
Le Pifff révèle les films d’ouverture et de clôture de sa 13ᵉ édition
La 13ᵉ édition du Paris International Fantastic Film Festival (Pifff) se tient du 4 au 10 décembre au cinéma Max Linder Panorama (Paris IXᵉ) pour mettre en lumière une nouvelle fois le cinéma fantastique sous toutes ses formes. Cette année, la soirée d’ouverture, le mercredi 4 décembre à partir de 19 h 30, sera intégralement dédiée au réalisateur américain Joseph Kahn, qui outre son talent de réalisateur de clips musicaux – pour Eminem, Taylor Swift et Britney Spears – a réalisé plusieurs longs métrages, dont Detention (2011) et Bodied (2017). Joseph Kahn revient au Max Linder Panorama cette année pour la première française de son tout dernier film : ICK. Cette lettre d’amour aux films d’horreur des années 1990 est interprétée par Mena Suvari et Brandon Routh. La soirée d’ouverture se poursuivra avec la projection exceptionnelle en copie 35 mm de Torque, la route s’enflamme (2004), son premier long métrage qui fête ses 20 ans cette année.
Pour la clôture du Festival, le mardi 10 décembre à partir de 20 heures, c’est Nicolas Cage dans le film The Surfer, de Lorcan Finnegan, qui sera proposé aux festivaliers. Le long métrage était présenté cette année au Festival de Cannes, hors compétition. Le film sera distribué en France par The Jokers Films à une date restant à définir.
La programmation et les invités du Pifff seront dévoilés prochainement. La grille de programmation et l’ouverture de la mise en vente des places pour le public sont fixées le 15 novembre.