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Un rapport livre sept propositions pour faire évoluer la directive européenne SMA
Ce mardi 5 novembre, Fabien Raynaud, conseiller d’Etat, et Hortense Naudascher, auditrice au Conseil d’Etat, ont présenté au CNC leur rapport sur les équilibres de l’industrie audiovisuelle et cinématographique à l’heure des grandes plateformes de vidéo à la demande.
“L’enjeu était d'identifier la façon dont la France porte au niveau européen son modèle et aider les producteurs Français, comme Européens, qui ne bénéficient d’une régulation sur la base de notre modèle, a débuté Olivier Henrard, directeur général délégué, président par intérim du CNC. Nous avons choisi des personnes extérieures au mode de l’audiovisuel de façon délibérée pour apporter un regard neuf sur le sujet.”
En effet Fabien Raynaud a confié devant les journalistes que tous deux avaient auditionné entre entre 80 et 100 personnes ; notamment des responsables administratifs, des responsables européens, différents acteurs de la profession, des producteurs, des syndicats ou des avocats, mais aussi des diffuseurs et les représentants des grandes plateformes. Comme l’indiquent les membres du Conseil d’État, ont émané de ces échanges sept propositions. Ces propositions ont pour but d’être intégrées dans la prochaine révision de la directive SMA de la Commission européenne en 2026. Olivier Henrard souligne qu’elles ont pour “conserver la richesse et ne pas faire obstacle à la circulation des œuvres” françaises et européennes.
Le rapport recommande en premier lieu de rehausser le quota de 30% d'œuvres européennes mises à disposition sur les plateformes à 50 %, “afin d'aligner les obligations des Services de Médias Audiovisuels à la Demande (SMAD) sur celles des diffuseurs historiques”. “Nous proposons donc d’aligner les obligations de mise à disposition d’œuvres qui pèsent sur les SMAD sur celles des diffuseurs traditionnels, explique le conseiller d’Etat. Néanmoins, ce n’est pas au cadre européen d’imposer des sous quotas.” Mais ce quota demeure soumis à la règle du pays d’origine et non du pays cible. Ainsi, les plateformes ciblant la France depuis d'autres États membres de l'Union échappent aux quotas plus ambitieux fixés par la réglementation française. Le rapport propose donc l'introduction d'une dérogation à la règle du pays d'origine.
Les propositions étudiées à la Commission européenne en 2026
De plus, l'établissement du producteur dans le périmètre géographique déterminé permet à des œuvres produites en Europe par les plateformes américaines, dans le cadre de productions exécutives, d'être qualifiées d'européennes. La production exécutive, moins avantageuse pour les producteurs locaux, permet donc aux plateformes de remplir leurs quotas. Le rapport propose de supprimer ce critère.
De plus, le rapport souhaiterait que les plateformes communiquent aux producteurs, à minima annuellement, des données pertinentes d'audience par pays, sur chacune de leurs œuvres. Les membres du Conseil d’État proposent aussi une réflexion sur les risques induits par la fuite des droits de propriété intellectuelle vers des territoires extra-européens. Cela a pour objectif de maintenir les droits de propriété intellectuelle des œuvres sur le territoire européen. “Il s'agit de préserver l'accès du public aux œuvres dans toute leur diversité, a fortiori lorsqu'elles ont bénéficié d'aides publiques, de garantir les intérêts matériels et moraux des auteurs et de s'assurer de la bonne conservation des œuvres”, relève les rapporteurs. Ils préconisent également une réflexion sur la possibilité de conditionner les aides publiques à la production au maintien sur le sol européen d'éléments techniques des œuvres aidées, tout comme l’examen d’un rééquilibrage entre le crédit d'impôt audiovisuel et le crédit d’impôt international, ce dernier étant plus généreux.
“Le cadre juridique ambitieux a permis d’amortir le choc de l’arrivée des grandes plateformes de manière nette, explique Olivier Henrard. Le système français repose sur un schéma, un cadre de régulation qui vise à favoriser la production indépendante, alors que les règles et quotas assurent et visent à assurer la diversité culturelle.” Hortense Naudascher a tenu de son côté à rappeler que la directive SMA a déjà contribué à “consolider le système de financement de la création, à hauteur de 287 millions d'euros [par an] s’agissant des œuvres audiovisuelles”. Une évaluation de la directive aura lieu à la Commission européenne au premier semestre 2026.
Ce qu'il faut retenir de l'audition de Rachida Dati au Sénat
Après l'Assemblée nationale le 22 octobre, la ministre de la Culture était auditionnée au Sénat ce mardi 5 novembre dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2025. Une audition de deux heures où les parlementaires n'ont pas manqué d'interroger Rachida Dati sur les derniers arbitrages budgétaires, notamment sur les 50M€ d'économies que le gouvernement souhaite imposer à l'audiovisuel public. “Il est évident que France Télévisions va porter la plus grande part de ces économies", indique-t-elle. "Nous discutons de leur répartition. Je veux que cela se fasse dans la concertation et de manière consensuelle, sinon nous allons nous heurter à des difficultés dans la mise en œuvre.”
Des économies qui auront forcément des conséquences sur l''élaboration des prochains contrats d'objectifs et de moyens (COM) de l'audiovisuel public, sur lesquels les sénateurs doivent prochainement se prononcer. Sans savoir si les sociétés de l'audiovisuel public auront les moyens de les appliquer. "Nous souhaitons revoir ces COM en maintenant les priorités : la proximité, le numérique, la jeunesse et la qualité de l’information”, affirme Rachida Dati.
Des nouvelles de la PPL cinéma
La ministre a également été questionnée sur l'avenir de la proposition de loi pour conforter la filière cinématographique, adoptée en février par la Chambre haute, et qui attend toujours, en raison de la dissolution, d'être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Le sénateur communiste Jérémy Bacchi, co-auteur de cette proposition de loi, met en avant la présence de mesures importantes contenues dans ce texte, notamment la possibilité de sanctionner les producteurs qui ne lutteraient pas efficacement contre les violences sexuelles et sexistes sur les tournages. Sur ce point, la ministre laisse les groupes parlementaires trouver une place dans le calendrier. “Si il n’y a pas de fenêtre d’inscription, le gouvernement va prendre ses responsabilités et pourra reprendre des dispositifs à son compte", affirme Rachida Dati.
Enfin, interrogée sur la nomination du nouveau président du CNC, attendue depuis la démission de Dominique Boutonnat fin juin, Rachida Dati rappelle qu'aucun délai n'impose une nomination rapide. "Ça va venir", se contente-t-elle d'ajouter.
Avant son introduction en Bourse, le groupe Canal+ liste les challenges auxquels il fait face
Le groupe Canal+, qui vient de fêter ses 40 ans ce lundi 4 novembre, prépare son introduction en Bourse suite à la scission du groupe Vivendi. Le projet doit encore être approuvé par les actionnaires le 9 décembre prochain. Ensuite, Canal+ prévoit d’entrer en Bourse, coté à Londres, le 16 décembre.
Dans son prospectus à destination des investisseurs, un document de 485 pages publié en vue de son introduction en Bourse (lire ici en PDF), Canal+ liste une série de risques qui pèsent sur le secteur et qui permettent de rendre compte des défis auxquels le groupe, et toutes les sociétés similaires, est confronté.
Voici les 10 points soulignés :
1. La compétition intense sur le marché pour l’acquisition de contenus externes - non-produits au sein du groupe Canal+ - pourrait peser sur les marges des plateformes et limiter leur habilité à avoir accès à ce contenu.
2. La plupart des contenus les plus prisés dans les marchés où le groupe Canal+ est présent sont des contenus originaires des Etats-Unis, produits par des studios qui réservent désormais la première fenêtre de leurs contenus à leurs propres services de streaming. En France, Canal+ est protégé par la chronologie des médias, mais celle-ci, qui expire début 2025, doit être renégociée.
3. La concurrence au sein de l’écosystème mondial du divertissement pour les parts d’audience et les abonnés ne cesse de s’intensifier en raison du phénomène de “désintermédiation” - de plus en plus d’acteurs lancent des services OTT qui contournent les opérateurs câble et satellite comme Canal+.
4. L’environnement compétitif de Canal+ est également de plus en plus perturbé par le rapprochement des modèles entre les plateformes par abonnement et celles financées par la publicité, avec l’émergence chez la plupart des géants de la SVOD d’offres “avec publicité”.
5. Les changements structurels dans la façon de consommer des contenus vidéos - particulièrement chez les jeunes - menacent le modèle du groupe Canal+, basé sur la souscription d’abonnements TV, ce qui requiert une adaptation constante.
6. Le changement des habitudes de consommation renforce le modèle des abonnements “sans engagement”, ce qui pourrait remettre en cause le modèle du groupe - privilégiant les abonnements avec engagements - sur certains territoires.
7. Le groupe doit continuer d’adapter son activité au déclin structurel de la télévision par satellite en faveur de l’OTT et de la SVOD (le fameux “cord cutting”). S’il échoue, il pourrait faire face à une baisse de nombre d’abonnés ou une réduction de sa part d’audience.
8. Les activités de télévision gratuite et payante du groupe sont confrontées au déclin de la télévision linéaire et, par conséquent, à son impact sur les revenus de la publicité et des abonnements.
9. La concurrence pour les talents dans l’industrie s’intensifie et cela pourrait conduire à une hausse de coûts de production ou à la porte de talents clés. La disponibilité des talents pourrait aussi être remise en cause par des conflits sociaux, à l’image de la grève des acteurs et scénaristes à Hollywood en 2023.
10. La baisse des entrées dans les cinémas et la baisse des dépenses des plateformes SVOD en acquisition de contenus pourraient représenter un défi pour l’activité de distribution du groupe (Studiocanal).
Ces dernières années, Canal+ a entamé de nombreuses transformations qui lui ont déjà permis de relever en partie ces défis. Ainsi, le groupe a développé son offre OTT, sans engagement, pour répondre aux changements d’habitude des consommateurs. Le groupe a aussi mis en place une stratégie visant à devenir un agrégateur de plateformes pour lutter contre la perte de contenus, que les studios américains réservent désormais à leurs propres services. Autre exemple de transformation : Canal+ produit de plus en plus de séries d’envergure internationale, comme Django ou plus récemment Paris Has Fallen, pour compenser le retrait des séries américaines.
Le Top 10 des audiences en replay la semaine du 21 octobre
Ecran total publie désormais chaque semaine le classement des meilleures audiences de la semaine en non-linéaire. L'objectif est de mettre en avant les programmes inédits diffusés en prime-time sur les chaînes historiques qui sont le plus visionnés sur les plateformes, que ce soit avant leur diffusion linéaire ou dans les sept jours qui ont suivis. Ce mercredi, découvrez le classement des programmes diffusés entre le lundi 21 et le dimanche 27 octobre 2024.
Comme la semaine dernière, la mini-série Un soupçon se place en tête des audiences différées avec un score très impressionnant : +1,617 million de téléspectateurs pour l'épisode 4 et +1,59 million pour l'épisode 3. De quoi rivaliser avec les scores non-linéaires d'une série comme HPI, dont le final le 3 octobre dernier avait connu un gain d'1,650 million de téléspectateurs à J+7. Un soupçon bénéficie de son lancement anticipé sur la plateforme France.tv depuis le 9 octobre, qui permet de gonfler les audiences non-linéaires.
À la troisième place, la P2 de l'épisode 10 de Koh-Lanta réussit elle aussi à attirer les foules avec +1,140 M de curieux en replay et une première partie juste en-dessous de la barre du million. À noter l'entrée fracassante du premier épisode de la mini-série de Josée Dayan Sur la dalle, elle-aussi lancée sur France.tv une semaine avant la diffusion linéaire. L'amour est dans le pré, sur M6, reste aussi dans le tableau, au coude-à-coude avec la nouvelle série récurrente de France 3, Tom et Lola, décidément très appréciée, et l'incontournable Meurtres à du samedi soir.
Programme | Chaîne | Audience non-linéaire | Audience consolidée | Audience veille |
Un soupçon ép.4 | France 2 | + 1,617 M | 4,618 M | 3,001 M |
Un soupçon ép.3 | France 2 | + 1,599 M | 4,604 M | 3,005 M |
Koh-Lanta ép. 10 P2 | TF1 | + 1,140 M | 3,937 M | 2,797 M |
Sur la dalle | France 2 | + 1,138 M | 4,376 M | 3,238 M |
Koh-Lanta ép. 10 P1 | TF1 | + 992 K | 4,405 M | 3,413 M |
L’amour est dans le pré P1 | M6 | + 951 K | 5,072 M | 4,121 M |
Tom et Lola ép. 8 | France 3 | + 920 K | 4,454 M | 3,534 M |
Meurtres à Nîmes | France 3 | + 902 K | 5,342 M | 4,440 M |
L’amour est dans le pré P2 | M6 | + 892 K | 4,699 M | 3,807 M |
Tom et Lola ép. 7 | France 3 | + 848 K | 4,699 M | 3,851 M |
L’actualité du secteur
Franceinfo est la première offre d’info accessible aux sourds et malentendants toute la journée
À compter de ce mardi 5 novembre et pour les élections américaines, la chaîne Franceinfo est désormais accessible aux sourds et malentendants avec un sous-titrage intégral et synchronisé de son offre, de 6 h 30 du matin à minuit. Elle devient ainsi la première offre d’information française accessible à tous en continu. Cette évolution, qui a nécessité trois ans d’expérimentations en lien avec les associations de sourds et malentendants, permet à Franceinfo de franchir une étape majeure dans le paysage audiovisuel français en donnant accès à tous à l’info en continu.
Cette innovation s’appuie sur l’intelligence artificielle, développée par les équipes de France Télévisions avec l’expertise de la filiale France.tv Access, leader français du sous-titrage pour les sourds et malentendants. Elle permet un sous-titrage automatique et synchronisé avec les images : les sous-titres s’affichent en même temps que les propos prononcés à l’antenne.
Cette offre de sous-titrage automatique complémentaire est disponible en exclusivité sur la plateforme France.tv : Web, smartphones Android et iOS, télés connectées ainsi que l’application France.tv lorsqu’elle est disponible sur les boxes des fournisseurs d’accès à Internet. Elle le sera aussi sur l’application Franceinfo courant novembre.
Le groupe TF1 et la SACD fêtent les 10 ans du concours TFou d’animation
Le groupe TF1 et la SACD dévoilent, mardi 5 novembre, la 10ᵉ édition du concours de scénario TFou d’animation, événement incontournable pour les jeunes talents de l’animation. Cette année, le thème retenu pour célébrer cet anniversaire est « la protection de l’environnement à hauteur des enfants » au travers du slogan « Écogestes, maxi pouvoirs ! ». Cette nouvelle édition du concours d’écriture a pour vocation de sensibiliser et d’apporter des clés de réflexion au public des enfants de 6 à 10 ans sur la transition écologique et énergétique, un des défis majeurs de notre époque.
Autour du slogan « Écogestes, maxi pouvoirs ! », les autrices et auteurs participants devront écrire le scénario d’un film de 1 minute 30 secondes maximum, destiné à un public d’enfants de 6 à 10 ans. Ce film devra raconter une histoire forte, offrant une promesse de divertissement, dans un traitement original et fantaisiste, en cohérence avec la ligne éditoriale et le ton humoristique et espiègle de TFou.
Une récompense d’un montant de 2.100 € pour le lauréat
Plusieurs critères seront déterminants pour désigner le lauréat : qualités scénaristiques, adéquation avec le public ciblé, capacité à déployer un imaginaire fort en lien avec le slogan, de manière ludique, sans être ni trop démonstratif, ni trop réaliste, ni trop bavard. Le scénario lauréat sera choisi par un jury composé de professionnels de l’équipe TFou et de la SACD, des partenaires du concours TFou d’animation : la chaîne Ushuaia TV et la société de production Dandelooo. Le Prix TFou d’animation sera décerné au début de l’année 2025. Le lauréat recevra une récompense d’un montant de 2.100 € bruts dotés par la SACD.
Une fois le Prix scénario récompensé, la production du film sera assurée par la société Dandelooo et soutenue financièrement par le groupe TF1 et la SACD à hauteur de 20.000 €. Le film lauréat sera diffusé sur TFou et dans l’écosystème du groupe TF1 au cours du second semestre 2025. Toutes les modalités de participation au concours seront disponibles sur les sites TF1+, sacd.fr, ainsi que sur les réseaux sociaux du groupe TF1 et des partenaires du Prix.
Le CNC a soutenu six films distribués le 6 novembre
Dans la liste des films arrivant sur lés écrans des salles le mercredi 6 novembre, le CNC a aidé six œuvres, dont The Substance, de Coralie Fargeat, qui a reçu le Prix du scénario au dernier Festival de Cannes :
- Au boulot !, de François Ruffin, Gilles Perret (produit par Les Quatre Cents Clous – distribué par Jour2Fête) : aide sélective à l’édition vidéo (aide au programme 2024), aide sélective à la distribution (aide au programme 2024)
- L’Affaire Nevenka, d’Iciar Bollain (Kowalski Films, Feelgood Media, NVA Peli. AIE – Épicentre Films) : aide sélective à l’édition vidéo (aide au programme 2024), aide sélective à la distribution (aide au programme 2024)
- Louise Violet, d’Éric Besnard (Nord-Ouest Films – Apollo Films-Studiocanal) : aide au développement d’œuvres cinématographiques de longue durée, avance sur recettes avant réalisation
- The Substance, de Coralie Fargeat (Working Title Films, A Good Story – Metropolitan FilmExport) : crédit d’impôt international (C2I)
- Trois amies, d’Emmanuel Mouret (Moby Dick Films – Pyramide Distribution) : aide à la conception, aide à la création de musiques originales, aide sélective à l’édition vidéo (aide au programme 2024)
- Voyage à Gaza, de Piero Usberti (Andolfi – JHR Films) : aide sélective à l’édition vidéo (aide au programme 2024), aide sélective à la distribution (aide au programme 2024)
Disney France programme le remake de « Lilo & Stitch »
Le long métrage d’animation de Disney Lilo & Stitch (2002) sera proposé sous la forme d’un remake en « live-action » le 21 mai 2025. Écrit par Chris Kekaniokalani Bright, Dean DeBlois, Chris Sanders et Mike Van Waes, le film est réalisé par Dean Fleischer Camp. Il est produit par les sociétés américaines The Walt Disney Studios et Rideback. Les interprètes du long métrage sont Billy Magnussen, Tia Carrere, Chris Sanders, Zach Galifianakis, Courtney B. Vance, Cobra Bubbles et Jason Scott Lee.
Dans le long métrage d’animation de 2002, la jeune fille orpheline Lilo adoptait un « chien » de la fourrière locale, Stitch, ignorant complètement qu’il s’agit soi-disant d’une expérience scientifique dangereuse qui s’est réfugiée sur Terre et qui se cache désormais de son créateur et de ceux qui le voient comme une menace.
Wild Bunch date « Hayao Miyazaki et le héron »
Le long métrage documentaire Hayao Miyazaki et le héron, réalisé par Kaku Arakawa, sera distribué au cinéma durant deux jours seulement, les jeudi 21 et vendredi 22 novembre. Dans cette production japonaise, le cinéaste Hayao Miyazaki ouvre les portes du Studio Ghibli et dévoile les coulisses de la création du long métrage le Garçon et le héron. Neuf années d’une création acharnée, durant lesquelles le réalisateur, poussé par son producteur et complice Toshio Suzuki, repousse jour après jour les frontières de son art. Une véritable plongée dans l’intimité du génie de l’animation.
France 2 programme la série « Ça, c’est Paris ! »
La série Ça, c’est Paris ! sera diffusée sur France 2 à partir du mercredi 27 novembre à 21 h 05. Elle sera disponible en avant-première et intégralité dès le mercredi 20 novembre sur France.tv. Cette nouvelle série-plonge les téléspectateurs dans l’univers mythique des cabarets parisiens au long de ses six épisodes de 52 minutes.
La série est créée par Marc Fitoussi, Edgard F. Grima et Jérôme Bruno, qui en signent également le scénario. C’est Marc Fitoussi qui la réalisera. La musique originale est composée par Bertrand Burgalat et les chorégraphies sont créées par Kamel Ouali. La série Ça, c’est Paris ! est produite par Dominique Besnehard et Michel Feller, pour Mon Voisin Productions (groupe Mediawan) et Stéphane Sperry et Thierry Sorel, pour Federation Studios, en coproduction Butler Industries, et Be-Films-RTBF (Belgique). Elle bénéficie également du soutien de la région Île-de-France, et de la participation du CNC.
Un casting prestigieux
Le casting réunit notamment Alex Lutz, Charlotte de Turckheim, Nicolas Maury, Anne Marvin, Aurore Clément, Florence Thomassin, Delphine Baril, Xin Wang, Dominique Besnehard, Salomé Dewaels, Katarzyna Sawczuk, Darren Muselet, Audjyan Alcide, Nastasia Caruge, Galia Salimo, Anna Nowak ; avec la participation exceptionnelle de Line Renaud, Bernard Le Coq, Christian Louboutin et Monica Bellucci.
De nos jours, au cœur de la capitale. Gaspard Berthille (Alex Lutz) est le gérant du Tout-Paris, un cabaret emblématique qui perpétue la légende des « folles nuits parisiennes », aux côtés d’institutions telles que le Paradis Latin. Contrairement à son père, Dary, ancien directeur et mythique meneur de revue, Gaspard a échoué à maintenir le succès de l’établissement. Est-ce à cause d’un spectacle dépassé, d’une gestion défaillante ou d’une concurrence plus innovante ? C’est en tout cas pour Gaspard le moment fatidique de vendre. À moins qu’il fasse le pari fou de créer une nouvelle revue et de redonner au cabaret son lustre d’antan.
European Film Awards 2024 : "Emilia Pérez" et "La Chambre d'à côté" en tête des nominations
Jacques Audiard et Pedro Almodóvar dominent les nominations aux European Film Awards 2024. Les films des cinéastes, Emilia Pérez et La chambre d'à côté, sont présents tous les deux dans quatre catégories dans la liste dévoilée mardi 5 novembre. Ils sont en lice pour le meilleur film européen, la meilleure réalisation, le meilleur scénario et la meilleure actrice (respectivement pour Karla Sofía Gascón et Tilda Swinton).
Les graines du figuier sauvage, de Mohammad Rasoulof, production minoritaire française, est juste derrière avec trois nominations.
La catégorie reine du meilleur film européen s'est étendue cette année aux documentaires et films d'animation, et comprend désormais 15 nommés contre cinq les années précédentes. Pas moins de neuf productions françaises majoritaires ou minoritaires sont en lice, ainsi qu'un film américano-britannique réalisée par une Française, The Substance.
Coralie Fargeat, la réalisatrice de The Substance, est par ailleurs nommée pour le meilleur scénario, après avoir remporté ce prix à Cannes.
A noter aussi la présence d'Abou Sangare, présent dans la catégorie meilleur acteur pour L'histoire de Souleymane.
La cérémonie aura lieu le 7 décembre prochain dans la ville de Lucerne, en Suisse.
Les films nommé dans la catégorie "meilleur film européen"
- Bye Bye Tiberias (Bye Bye Tiberiade), documentaire de Lina Soualem (France, Belgique, Palestine, Qatar)
- Dahomey, documentaire de Mati Diop (France, Sénégal)
- Emilia Pérez (France), de Jacques Audiard
- Flow (Straume), film d’animation de Gints Zilbalodis (Lituanie, France, Belgique)
- Les Graines du figuier sauvage (The Seed of the Sacred Fig), de Mohammad Rasoulof (Allemagne, France)
- In Limbo (W Zawieszeniu), documentaire d’Alina Maksimenko (Pologne)
- Living Large (Život K Sežrání), film d’animation de Kristina Dufková (République tchèque, France, Slovaquie)
- No Other Land, documentaire de Yuval Abraham, Rachel Szor, Basel Adra et Hamdan Ballal (Palestine, Norvège)
- Savages (Sauvages), film d’animation de Claude Barras (Suisse, France, Belgique)
- Soundtrack to a Coup d’État, documentaire de Johan Grimonprez (France, Belgique, Pays-Bas)
- Sultana’s Dream (El sueño de la sultana), film d’animation d’Isabel Herguera (Espagne, Allemagne, Indie)
- The Room Next Door, de Pedro Almodóvar (Espagne)
- The Substance, de Coralie Fargeat (Royaume-Uni, États-Unis, France)
- They Shot The Piano Player, film d’animation de Fernando Trueba et Javier Mariscal (Espagne, France, Pays-Bas, Portugal, Pérou)
- Vermiglio, de Maura Delpero (Italie, France, Belgique)
Retrouvez l'ensemble des nominations sur le site des European Film Awards.
Le Festival des Arcs précise le programme de son édition 2024
L’événement culturel cinématographique de fin d’année, Les Arcs Film Festival, a précisé, mardi 5 novembre, les contours de sa prochaine édition, qui se tiendra du 14 au 21 décembre dans la station savoyarde. Le festival a pour vocation de promouvoir la diversité du cinéma européen et de faire découvrir les nombreux talents que compte notre continent en programmant une centaine de films, de court et long métrage, dont une quinzaine en avant-premières françaises.
La compétition des longs métrages réunit huit longs métrages en lice pour la la Flèche de cristal, dont le lauréat sera désigné par le jury présidé par la réalisatrice Audrey Diwan. La compétition de courts métrages réunit de son côté 14 films. Le focus cette année mettra à l’honneur l’Islande et sera illustré avec la projection de neuf films venus de l’extrême Nord de l’Europe. Les avant-premières permettront aux festivaliers de découvrir 15 longs métrages.
Les professionnels ont rendez-vous à l’Industry Village des Arcs
Destiné aux professionnels, l’Industry Village des Arcs se tiendra du 14 au 17 décembre. L’évènement rassemble le Village des coproductions, dédié aux projets en développement, la session des « Work In Progress » consacrée aux projets en postproduction, la sélection du Talent Village et le Music Village. Ciblant le passage du court au long métrage, la septième édition du Talent Village accompagnera huit réalisateurs et réalisatrices européennes, qui bénéficient de plusieurs ateliers et d’échanges autour de leurs projets, avant de participer au marché de coproduction du Coproduction Village. Le Sommet des Arcs réunira comme chaque année les professionnels de la distribution et de l’exploitation, qui pourront assister à des projections de films français et européens en prévisionnement professionnel. Les distributeurs pourront y dévoiler leurs « line‑up » lors de séances spéciales organisées par le Sommet, afin de faire découvrir leur programmation aux exploitants. Le Sommet proposera aussi un espace de discussion avec de nombreux ateliers et tables rondes organisées autour de l’innovation et de l’évolution des métiers du cinéma, dont le Café des indés ou encore le Laboratoire des initiatives.
Les Arcs Film Festival organise encore un programmation pour le jeune public avec huit films, des séances spéciales… La programmation complète est disponible sur le site du Festival.
Les longs métrages en compétition
- Ce nouvel an qui n’est jamais arrivé, de Bogdan Mureşanu (Roumanie)
- Kneecap, de Rich Peppiatt (Irlande)
- Loveable, de Lilja Ingolfsdottir (Norvège)
- Moon, de Kurdwin Ayub (Autriche)
- Peacock, de Bernhard Wenger (Autriche)
- Toxic, Saulė Bliuvaitė (Lituanie)
- Vittoria, d’Alessandro Cassigoli et Casey Kauffman (Italie)
- When the Light Breaks, de Rúnar Rúnarsson (Islande)
Les avant premières
- Les Arènes, Camille Perton (France)
- L’Attachement, de Carine Tardieu (France)
- Le Beau rôle, de Victor Rodenbach (France)
- Jane Austen a gâché ma vie, de Laura Piani (France)
- Je le jure, de Samuel Theis (France)
- Jouer avec le feu, Delphine Coulin et Muriel Coulin (France)
- Little Jaffna, de Lawrence Valin (France)
- Magma, Cyprien Vial (France)
- Mikado, Baya Kasmi (France)
- Le Mohican, de Frédéric Farrucci (France)
- Mon inséparable, d’Anne-Sophie Bailly (France)
- Oxana, de Charlène Favier (France)
- Par amour, Elise Otzenberger (France)
- Reine mère, Manele Labidi (France)
- Le Système Victoria, de Sylvain Desclous (France)
TCCF 2024 : le rendez-vous asiatique incontournable ouvre ses portes
Ce mardi 5 novembre à Taipei, Taïwan, s’est ouvert le Taiwan Creative Content Festival (TCCF), organisé par l’agence nationale TAICCA. Ce rendez-vous de la création audiovisuelle en Asie est désormais un événement incontournable dans le calendrier international, affirmant Taipei comme un carrefour majeur pour les professionnels de la production.
La programmation de l'événement qui se déroule sur 5 jours s'articule autour de 3 grands pôles : des sessions de Pitchs, un marché et un forum.
Cette année, les Pitching Sessions, ont battu un record avec près de 600 projets soumis par des équipes provenant de 50 pays à travers le monde et 62 projets issus de 21 pays répartis en deux catégories "Project to Screen" et "Story to screen". Ils ont été retenus en fonction de critères tels que la cohérence narrative, le potentiel commercial et l’expérience internationale des coproducteurs. Cette année marque aussi la première collaboration avec "Shoot the Book!" de la SCELF, réunissant des producteurs internationaux pour évaluer et promouvoir huit œuvres franco-taïwanaises, offrant des perspectives de coproduction.
Les projets sélectionnés se disputeront une cagnotte record de 7,65 millions TWD (environ 220K€), financée par des partenaires privés et des festivals internationaux. Parmi les prix décernés, TAICCA remettra le "TAICCA × CNC AWARD" (28 k€ environ) et le "TAICCA AWARD: Best Story" (8k€ environ).
Coté marché pas loin de 100 stands sont présents dans le centre des conventions de Taipei permettant aux délégués de rencontrer des chaines locales, des producteurs asiatiques et de nombreuses sociétés de technologie. Les conférences du forum ne sont pas moins impressionnantes avec 15 panels modérés par des professionnels de 13 pays différents. Les conférences se focalisent sur des sujets aussi variés que les stratégies de localisation, les tendances du contenu pour enfants, et les opportunités de soft power en Asie. Avec des intervenants provenant de Federation Studios , Nielsen, et BBC Studios, les panels abordent les adaptations réussies, comme le cas de Cherry Magic, et les dynamiques des marchés asiatiques. Ce forum se positionne comme une plateforme pour échanger sur les collaborations internationales et l’avenir du divertissement global.
Les projets français et belges au TCCF
Project to Screen
Fly France (France, Taïwan)
Producteur délégué : Renan Artukmaç
Producteurs : Julien Deris, David Gauquié, Hsieh Yi-lin
Scénariste : Chang Kuo-li
Studios de production : Cinefrance Studios, Yoosonn Entertainment
Nest Taiwan (Belgique, Taïwan)
Producteur délégué : Anouk Mertens
Producteurs : Hsu Chia-hao, Kuo Chang-long, David Vermander
Scénaristes : Koen Van Sande, Sven Huybrechts, Cheng Wan-pin
Réalisateurs : Koen Van Sande, Sven Huybrechts
Studios de production : Reel Asia Pictures, Cartouche
The Ballad of Yaya (France)
Producteurs délégué : Justine Francke, Sylvie Mahé
Scénaristes : Marie-Stéphane Imbert, Catherine Paillé, Patrick Marty
Réalisateur : Wei He-fang
Studio de production : Blue Spirit
Story to Screen
Dans le cadre de la première collaboration avec "Shoot the Book!", plusieurs œuvres littéraires francophones ont été sélectionnées pour leur potentiel d'adaptation :
A Man's Place (France, non-fiction)
Auteur : Annie Ernaux
Éditeur : Gallimard
Death from the Woods (France, roman)
Auteur : Brigitte Aubert
Éditeur : Éditions du Seuil
Don't Let Go (France, roman)
Auteur : Michel Bussi
Éditeur : Presses de la Cité/Editis
Klaw (France, comics)
Auteurs : Joël Jurion et Antoine Ozanam
Éditeur : Le Lombard
The Lost Manuscript (France, roman)
Auteur : Cathy Bonidan
Éditeur : Éditions de la Martinière
Les Deauville Green Awards ouvrent les inscriptions des compétitions 2025
La 14ᵉ édition des Deauville Green Awards, le festival international du film responsable, se déroulera les mercredi 11 et jeudi 12 juin 2025 dans la station balnéaire du Calvados. Les organisateurs ont ouvert les inscriptions pour les trois compétitions – Spot, Info et Docu – qui réunissent chaque année plus de 500 films issus de 50 pays. Ces films concourent dans 15 catégories : lutte et adaptation au changement climatique ; préservation de la biodiversité ; mers, océans et milieux aquatiques ; la transition énergétique ; agriculture et ressources durables : terres, mers, forêts ; habitats, territoires et cadre de vie ; transport et écomobilité ; écotourisme et voyages responsables ; production durable, économie circulaire, déchets, pollution ; consommation durable et écolabels ; santé & qualité de vie ; organisations et responsabilité sociale ; action humanitaire et solidarité ; droits humains ; innovations et sauts technologiques. Les trophées, Green Awards d’or et d’argent et les Prix spéciaux, seront attribués par le jury international composé de 30 professionnels de l’environnement, de la communication et de l’audiovisuel.
Les formulaires d’inscription pour les trois compétitions sont disponibles sur le site de la manifestation.
Le festival se veut le lieu de célébration de la créativité engagée. Depuis plus de 10 ans, les Deauville Green Awards sélectionnent et récompensent les meilleurs films publicitaires, institutionnels et documentaires portant sur la transition écologique et sociale. À travers sa compétition et sa programmation, le festival offre de la visibilité aux producteurs, commanditaires et talents pour porter leur message de sensibilisation, se rencontrer et s’inspirer.
Comment YouTube est devenu un nouveau géant de la télé en France
Dix-huit mois après s’être lancé le défi fou de gravir l’Everest, le youtubeur Inoxtag a réussi son pari. Au-delà de l’exploit sportif, le succès d’audience est au rendez-vous. Kaizen, le film qui documente son ascension, a réuni 370.000 spectateurs dans les salles de cinéma le 13 septembre dernier. À partir du lendemain, il a été visionné 37 millions de fois sur YouTube (dont 17 millions en 48 heures), souvent en famille sur l’écran télé du salon. (…) « Le succès de Kaizen est une illustration de la professionnalisation des talents sur YouTube. Il reflète aussi l’ampleur de la “creator economy”, initiée par notre plateforme il y a 20 ans », se félicite Justine Ryst, directrice générale de YouTube France qui organise ce mardi sa grand-messe annuelle, le YouTube Festival, en présence de 1.300 créateurs de contenus, annonceurs et partenaires. (…) Finie l’époque où YouTube se cantonnait au divertissement et à l’écran d’ordinateur. La plateforme peut désormais se targuer d’exister sur tous les écrans : PC, smartphones, tablettes, TV… Ce qui lui permet de maximiser ses revenus publicitaires. « Aujourd’hui, l’écran télé est le canal en plein essor », relève Justine Ryst. Il accompagne la stratégie de montée en gamme des contenus de la plateforme. (…) Cela a permis à la plateforme de s’imposer dans l’univers médiatique et digital. « YouTube est devenu la première chaîne de France, affirme Justine Ryst. C’est un acteur à part entière du paysage audiovisuel français aujourd’hui. » YouTube est notamment la première destination vidéo qui réunit chaque jour les 15 à 49 ans, devant l’ensemble des chaînes TV linéaires, selon Médiamétrie. (…) De nombreux médias et institutions culturelles ont également intégré YouTube à leur stratégie. Pour eux, c’est la garantie d’aller chercher des audiences plus jeunes. La société de production Newen a ainsi mis les archives de Plus belle la vie sur YouTube (35 millions de vues). « Ce format vendu de façon classique en télé, qui a fait son temps en replay et en VàD (TF1, FTV), va trouver une nouvelle jeunesse sur YouTube où il y a un public fan qui veut revoir les saisons. C’est un nouveau cycle de vie », décrypte Justine Ryst. (…) Mais la présence de plus en plus prégnante de la plateforme sur les télévisions connectées pourrait représenter une menace pour le partage du gâteau publicitaire sur les petits écrans. Rodolphe Belmer, le PDG de TF1, repoussait ce scénario. À ses yeux, « la faible valeur de production » des vidéos YouTube offre aux annonceurs un écrin bien moins premium que TF1+. L’exemple de Kaizen d’Inoxtag représentant davantage l’exception que la règle.
Keren Lentschner, le 4 novembre.
Perquisitions chez Netflix à Paris pour des soupçons de fraude fiscale
Le géant américain du streaming est actuellement dans l'oeil du cyclone. Ce 5 novembre au matin, l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et le Parquet National Financier ont lancé une perquisition dans les bureaux français de Netflix à Paris.
"Des opérations de perquisition sont conduites simultanément au siège des sociétés Netflix à Amsterdam par des magistrats et enquêteurs néerlandais, accompagnés par des magistrats et enquêteurs français", a annoncé une source judiciaire à l'AFP, confirmant une information initiale du journal Marianne.
Les magistrats cherchent à savoir si, entre 2019 et 2021, Netflix France a diminué son chiffre d'affaires en France, pour le déporter, via une refacturation, vers les Pays-Bas, siège de Netflix pour l'Europe. Ce pays a l'avantage d'offrir une fiscalité plus faible. Contacté, Netflix ne souhaite pour l'heure pas faire de commentaire. [...]
Florent Vairet, le mardi 5 novembre