Le BLOC salue la mission d'information du Sénat sur le secteur cinématographique

23 juin 2023
Le rapport s'intitule "Le cinéma contre-attaque : entre résilience et exception culturelle, un art majeur qui a de l’avenir".
Sénat hémicycle

Ce vendredi 23 juin, le Bureau de Liaison des Organisations du Cinéma (BLOC) indique saluer les constats établis par le rapport : « Le cinéma contre-attaque : entre résilience et exception culturelle, un art majeur qui a de l’avenir » porté par les sénatrices Céline Boulay-Espéronnier et Sonia de La Provôté et les sénateurs Laurent Lafon et Jérémy Bacchi au sein de la commission culture du Sénat.

Cette mission d’information se montre optisime sur le présent et l'avenir du secteur cinématographique français. Il dégage cinq « piliers » qui en font la force : « l’autonomie et les soutiens du CNC, les financements orientés des chaînes et des plateformes, la chronologie des médias, la diversité de l’offre et l’écosystème de formation et de savoir-faire ».

« Elle insiste sur la nécessité d’établir des engagements de programmation et de diffusion afin de préserver la diversité du cinéma, tout en maintenant son dynamisme », indique le BLOC, qui soutient les propositions établies par le rapport quant à la diffusion des films en salles.

Les organisations membres du BLOC précisent cependant que « Le succès d’une industrie florissante et ambitieuse ne doit pas occulter les difficultés rencontrées tant par les “films du milieu” que par le cinéma de l’émergence et de la diversité, et la nécessité de mieux associer les auteurs, les comédiens, les producteurs et les distributeurs au succès des œuvres. (…) Conscient de cette interdépendance des acteurs de la filière, le BLOC sera extrêmement vigilant quant aux propositions qui, en privilégiant les productions les mieux financées et les mieux distribuées, remettraient en cause l'économie de la distribution indépendante, son engagement en faveur de la diversité culturelle, et à travers elle celui de tout le secteur ».

Enfin, le BLOC « se réjouit de la reconnaissance du bon fonctionnement de notre écosystème par les pouvoirs publics et de la confiance accordée aux représentants de la filière » et « appelle à ce que les politiques publiques culturelles à venir s’appuient sur les constats dressés par le présent rapport ».