Roselyne Bachelot est nommée ministre de la Culture

7 juillet 2020
Le secrétaire général de l’Elysée l'a annoncé : c’est Roselyne Bachelot qui succède à Franck Riester au ministère de la Culture.

 

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, l’a annoncé le 6 juillet au soir; c’est Roselyne Bachelot qui succède à Franck Riester au ministère de la Culture.

 

Elle est familière des fonctions gouvernementales pour avoir été ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et du Développement durable dans le gouvernement Raffarin de 2002 à 2004.

 

Par la suite, lorsque Nicolas Sarkozy succède à Jacques Chirac à la présidence de la République, elle est nommée ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports de 2007 à 2010, puis de la Cohésion sociale de 2010 à 2012, dans les gouvernements Fillon I et Fillon II.

 

Une reconversion à la télévision et à la radio

 

Roselyne Bachelot se met ensuite en retrait de la politique et entame une reconversion médiatique en tant que chroniqueuse à la télévision ; sur D8 en 2012 (Le Grand 8), sur iTélé en 2013, sur France 2 en 2016 (Actuality), membres des Grosses Têtes en 2015, chroniqueuse encore en 2017 sur LCI (La République LCI) puis animatrice sur la même chaîne de L’Heure Bachelot.

 

À la radio, elle office sur Europe 1 en 2014 chez Cyril Hanouna (Les Pieds dans le plat), anime 100% Bachelot en 2016 sur RMC, année où elle tient par ailleurs une chronique hebdomadaire sur France Musique sur l’art lyrique dont elle est passionnée.

 

La réforme de l’audiovisuel en ligne de mire

 

En remplaçant Franck Riester, qui occupait la Rue de Valois depuis octobre 2018, Roselyne Bachelot hérite du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l’ère numérique, autrement dénommé réforme de l’audiovisuel public, qu’avait initié son prédécesseur ; le calendrier de la loi a été totalement bouleversé par la crise sanitaire du Covid-19.

 

Pour les dossiers chauds, la nouvelle ministre devra aussi statuer sur les cas de chaînes France 4 et France Ô, qui doivent théoriquement cesser démettre le 9 août prochain, mais ont bénéficié d’un moratoire – en particulier France 4 pour son rôle éducatif très apprécié des spectateurs pendant la fermeture des écoles provoquée par le confinement.

 

Sans oublier les nombreux soutiens réclamés par tous les pans de l’industrie culturelle, dont celui du cinéma qui reprend peu à peu des couleurs mais nécessitera des aides à plus long terme que celles déjà annoncées pour parer à l’urgence.