Arte France Cinéma s’engage sur quatre nouvelles coproductions

30 juin 2022
Les cinéastes Patricia Mazuy, Walter Salles, Payal Kapadia et Emmanuel Finkiel bénéficient du soutien de la filiale de la chaîne franco-allemande pour leur prochain long métrage.
Patricia Mazuy, Walter Salles, Payal Kapadia et Emmanuel Finkiel
Patricia Mazuy, Walter Salles, Payal Kapadia et Emmanuel Finkiel © Alexandre Ean, Miranda Filho, Ranabis Das, DR.

Le comité de sélection d’Arte France Cinéma, réuni le 16 juin, a décidé de s’engager sur quatre nouveaux projets de longs métrages portés par Patricia Mazuy, le Brésilien Walter Salles, l’Indienne Payal Kapadia et Emmanuel Finkiel.

Les projets soutenus

  • Portraits trompeurs, de Patricia Mazuy, produit par ARP Sélection et PicsEyes (France), avec Isabelle Huppert et Hafsia Herzi. Tournage prévu en janvier et février 2023 à Metz, Strasbourg et en Ile-de-France.
    Vingt ans après Saint-Cyr, Patricia Mazuy retrouve Isabelle Huppert et imagine une amitié improbable entre deux femmes dont les maris sont en prison.
  • Je suis encore là (Ainda estou aqui), de Walter Salles, produit par MACT Productions (France), Videofilmes et RT Features (Brésil), avec Fernanda Torres et Fernanda Montenegro. Tournage prévu au Brésil au premier trimestre 2023.
    Quand son mari est enlevé par la dictature militaire dans le Rio des années 1970, Eunice est une mère de famille éloignée de la politique. Je suis encore là raconte sa métamorphose en une femme déterminée à comprendre et qui va mener un combat acharné contre le régime militaire.
  • All We Imagine as Light, de Payal Kapadia, produit par Petit Chaos (France), Chalk & Cheese et Another Birth (Inde), Baldr (Pays‑Bas) et Les Films Fauves (Luxembourg). Tournage prévu à Mumbai et sur la côte de Kokan en janvier 2023.
    Après son documentaire multiprimé Tout une nuit sans savoir, la réalisatrice indienne Payal Kapadia réalise son premier long métrage de fiction. L’histoire de deux infirmières indiennes marginalisées, cherchant à exprimer leur sexualité malgré les dysfonctionnements d’une société patriarcale discriminante.
  • La chambre de Mariana, d’Emmanuel Finkiel, avec Mélanie Thierry, produit par Cinéfrance Studios (France), Curiosa Films (France), Metro Communications (Israël), Sunshine Films (Israël), Tarentula (Belgique) et Proton Films (Hongrie). Tournage prévu en Hongrie début 2023.
    Après la Douleur, Emmanuel Finkiel dirige à nouveau Mélanie Thierry dans une adaptation du roman la Chambre de Mariana d’Aaron Appelfeld (Editions de l’Olivier, 2008). 1943, aux confins de l’Ukraine et de la Pologne. Fuyant le ghetto et la déportation, Yulia confie son fils Hugo, 11 ans, à une amie d’enfance, Mariana, 35 ans, qui se prostitue dans une maison close. Reclus dans un réduit privé de fenêtres, attenant à la chambre de la jeune femme, son existence est suspendue aux bruits et aux scènes qu’il devine à travers la cloison, avec l’imagination pour seule ressource.