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№4730 • vendredi 23 mai 2025

Spécial Festival de Cannes

DISTRIBUTION

Cannes 2025 : comment s’assurer de la bonne distribution des films de patrimoine ?

En 2023, 29% des films exploités en salles avaient plus de 20 ans selon une étude du CNC. Pourtant, les films dits de patrimoine n’ont enregistré que 4,4 millions d’entrées sur les 180,4 millions enregistrées cette année. 48% des répondants déclarent connaître au moins un service de vidéo à la demande spécialisé ou proposant un large catalogue de films de patrimoine, une donnée encourageante. “Astérix et Obélix : mission Cléopâtre est le film de patrimoine français le plus acheté en vidéo à la demande et en physique, explique Sophie Jardillier, directrice adjointe des études des statistiques et de la prospective du CNC. En linéaire, les films de patrimoine les plus regardés sont français, un figure dans le top 10 : Harry Potter à l’école des sorciers.

Dans le cadre des rencontres du CNC au Festival de Cannes, plusieurs acteurs œuvrant pour la promotion et la distribution des films du patrimoine sont venus échanger autour d’une table-ronde, ce mercredi 21 mai. “Aujourd'hui, les films de patrimoine qui passent le plus sont ceux qui ont cartonné en salles il y a 20 ans, explique le cinéaste et fondateur de LaCinetek Cédric Klapisch. La notion des films qui marchent en salles est plus importante car le marketing est plus important. Alors que lorsque j’étais enfant, nous regardions des films qui n’avaient pas marché en salle.

Selon le réalisateur, qui présente, ce jeudi 22 mai, son nouveau film La Venue de l'avenir en sélection officielle hors compétition, le plus grand défi de la plateforme demeure son éditorialisation pour “rendre les vieilles œuvres jeunes”. “La présence numérique n'est pas en contradiction avec le fait d'aller en salle, relève Cédric Klapisch. Nous effectuons un travail d'accompagnement des films. Pour que cela fonctionne, il faut passer par les réalisateurs et leur demander quelles sont leurs listes de films de patrimoine préférés.

Selon Cédric Klapisch, il faut abandonner le prisme “muséal” du film de patrimoine pour attirer la jeunesse, notamment en programmant des séances en plein air ou en tentant de les attirer via des plateformes sociales comme Letterboxd. “Nous retrouvons des points intrinsèques aux films qui nous ramènent à l’actualité et attirent le spectateur, énonce Alexandre Blain, directeur du développement numérique et éditorial. Par exemple, Metropolis, un film qui a 100 ans, se déroule aujourd’hui. Les thèmes et sujets des films de patrimoine font échos à notre époque, mais il faut aussi que nous nous efforcions à mettre du « cool » dans le patrimoine.

Rodolphe Lerambert, responsable du département patrimoine, ADRC (Agence pour le développement régional du cinéma), rappelle de son côté que la programmation de films de patrimoine ou de festivals dédiés fait énormément pour le tissu social local. “Nous avons lancé Play It Again, un festival qui s’est développé au niveau du maillage territorial, avec des films cultes en version restaurée parfois”, explique-t-il. 

Un défi pour les salles

Tandis que les films de patrimoine enregistrait 36 entrées par séance en moyenne en 2023, plus haut résultat sur les dix dernières années, certains, programmés dans un Pathé de Toulouse cartonnent. “Il y a eu un boom depuis le Covid. Les résultats sont excellents avec 150-200 spectateurs de moyenne par séance, dont 60% ont le Ciné Pass”, révèle Franck Loiret, directeur délégué, la Cinémathèque de Toulouse. 

D’ailleurs, pour tenter de s’ouvrir à un nouveau public, le site de la cinémathèque accueille une nouvelle plateforme. “Cinexplora est un projet ambitieux qui a pour objectif l'élargissement des publics par le numérique et le patrimoine régional, poursuit Franck Loiret. Elle vise à donner une forme et à créer une galaxie, montrant la force éditoriale et immersive de chaque groupe de documents, notamment des documents liés à l'histoire des films, afin d'éduquer.

Pour Anne-Laure Brénéol, distributrice chez Malavida, le défi est tout autre : promouvoir au mieux les collections ressorties par sa société, même auprès des exploitants. Malavida s’est notamment concentré sur les œuvres de Bo Widerberg et Patrice Chéreau, en organisant deux rétrospectives. “Des films tels que Gabrielle, Judith Therpauve et Hôtel de France nous offrent l'opportunité d'explorer davantage la filmographie de Chéreau, dont une partie reste encore méconnue, explique-t-elle. Les exploitants peuvent parfois se sentir dépassés s’ils ne connaissent pas ces œuvres et doivent donc les visionner. Il nous est nécessaire de nous entourer de l'ADRC et l'Afcae pour les accompagner.” 

INTERVIEW

Cannes 2025 : Justine Ryst (YouTube), “seuls les utilisateurs déterminent ce qui mérite d'être regardé”

Qu’avez-vous évoqué lors du débat organisé par YouTube, mk2 et la SACD ?

Justine Ryst : Il s'agissait d'un débat sur l'industrie, la nouvelle création et les nouveaux regards. Le point central cette année était les 20 ans de YouTube et la manière dont la plateforme a transformé la création à l'échelle mondiale en deux décennies. Aux États-Unis, on dit que "les YouTubers sont les nouveaux Hollywood", c'est-à-dire les nouveaux studios hollywoodiens. Ces créateurs possèdent désormais des studios, des équipes, créent des emplois et disposent de budgets de production impressionnants, comme Mister Beast qui a construit une ville pour tourner ses vidéos. Nous avons également évoqué les ponts qui se créent chaque année avec les industries traditionnelles, comme ce fut le cas pour "Kaizen" d’Inoxtag en septembre, qui a attiré 370.000 personnes en salles avant d'être publié sur YouTube et de devenir la vidéo la plus vue en 2024 sur YouTube France. Nous poursuivons également notre partenariat avec mk2 avec YouTube Ciné Club par mk2. Tout ceci montre la complémentarité des médias et des différentes destinations dans la circulation des œuvres.

Le milieu du cinéma est-il moins méfiant à l'encontre de YouTube ?

Oui, il l’est. La preuve en est qu'un acteur comme mk2, symbole de l’industrie cinématographique, s'est ouvert aux créateurs et a compris qu’ils avaient des idées créatives et une capacité de production, permettant de créer des ponts intéressants avec les salles de cinéma. En plus d'avoir un génie créatif, ils ont une communauté très engagée.

Cette nouvelle collaboration est-elle possible car les formats YouTube sont de plus en plus longs ?

Les contenus longs sont de plus en plus populaires sur YouTube, et c'est peut-être encore plus une signature du YouTube français. Vous citiez les documentaires, les vidéos podcast, les émissions d'analyse, qui sont vraiment populaires sur la plateforme. Cette tendance est soutenue par le succès de YouTube sur les écrans de télévision. Regarder YouTube depuis son écran de télévision est désormais le premier usage aux États-Unis et le deuxième en France.

YouTube est perçu comme un concurrent qui détourne une partie de l'audience des salles, de la télévision linéaire et des plateformes…

Ce sujet revient fréquemment. Certains producteurs et diffuseurs s'inquiètent de voir les plus jeunes se tourner principalement, voire exclusivement, vers des plateformes comme YouTube. Je pense que le meilleur exemple pour démontrer que YouTube joue un rôle complémentaire avec les acteurs traditionnels est le succès d’émissions du back catalogue. Ce que TF1 studio ou Ardisson ont très bien compris. Ou encore le succès d'émissions de qui ne sont plus à l'antenne. Prenons l'exemple de "Faites entrer l'accusé”. Les chiffres sont impressionnants : plusieurs millions d'abonnés et un nombre colossal de vues. Les producteurs et les diffuseurs ont bien compris qu’ils peuvent donner une nouvelle vie à des émissions qui ne sont plus diffusées, en les rendant accessibles sur YouTube auprès d'audiences qui, de toute façon, ne reviendront pas vers les médias linéaires ou numériques traditionnels. En Angleterre, des chaînes comme ITV et Channel 4 accélèrent fortement leur présence sur YouTube dans une logique de stratégie complémentaire. Comme avec le cinéma : YouTube se positionne comme un partenaire stratégique de la télévision.

En France, Arte met en ligne sur YouTube tous les films disponibles sur arte.tv. D'autres acteurs réfléchissent-ils à faire de même ?

En France, la stratégie de déploiement sur YouTube est plus nuancée. L'acteur le plus représentatif est Arte, avec Arte Cinéma et une cinquantaine de chaînes. Mais petit à petit, on observe que France Télévisions, sous l'impulsion de Delphine Ernotte, revisite complètement sa stratégie et saisit cette opportunité d'atteindre des publics plus jeunes sur YouTube. TF1 met un peu plus de temps, car avec le lancement récent de TF1+, il est essentiel de s'assurer d'abord que ses premiers actifs sont solides. Cependant, ce que nous observons, c'est une complémentarité qui, lorsqu'elle est bien orchestrée, est extrêmement puissante. Le principe reste le même : ce n'est pas une décision marketing qui a rendu YouTube aussi puissant, mais bien les utilisateurs qui choisissent de s'y rendre. Ce sont les utilisateurs qui déterminent ce qui a de la valeur, ce qui mérite d'être regardé, ce qu'ils aiment et où ils reviennent. Ce sont les utilisateurs qui se sont tournés vers YouTube. Exactement. Ainsi, tout l'enjeu pour un dirigeant de chaîne est de capter ces nouveaux usages.

Vous avez énervé quelques personnes en disant que YouTube est la première chaîne de France…

Il y a eu une incompréhension. Nous sommes mesurés par Médiamétrie et quand on regarde la DEI (Durée d'Écoute Individuelle), de YouTube en France, nous sommes la première destination des 15-49 ans. Je disais donc que c'est comme si nous étions la première chaîne de France. Bien évidemment, nous ne sommes pas du tout une chaîne de télévision, ni un diffuseur classique. Nous sommes dans un modèle qui est fondamentalement différent de celui des chaînes de télévision, mais nous nous inscrivons profondément dans une logique de complémentarité.

Pourriez-vous vous rapprocher de ce modèle un jour ?

Nous avons lancé YouTube Premium en 2017, mais nous ne maîtrisons pas les compétences nécessaires pour opérer comme une plateforme ou une chaîne linéaire traditionnelle. C'est un métier distinct. En effet, pour avancer dans une logique d'acquisition de contenus, il est essentiel d'avoir une proposition éditoriale extrêmement riche et de renouveler constamment l'offre avec de nouveaux contenus chaque semaine, voire chaque jour. De plus, l'écosystème a évolué. Depuis notre lancement, de nombreuses plateformes internationales ont fait leur apparition en France.

SEMAINE DE LA CRITIQUE

Cannes 2025 : le réalisateur Ratchapoom Boonbunchachoke reçoit le Grand Prix AMI Paris de la Semaine de la critique

Le jury de la 64ᵉ Semaine de la critique, présidé par le cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen, a rendu son palmarès mercredi soir. Parmi les sept films en compétition, il a décerné son Grand Prix au long métrage Pee Chai Dai Ka (A Useful Ghost – Un fantôme utile), première réalisation du Thaïlandais Ratchapoom Boonbunchachoke. Son film est coproduit par 185 Films (Thaïlande), Haut Les Mains Productions (France), Momo Film Co (Singapour) et Mayana Films (Allemagne). Il sera distribué en France par JHR Film le 27 août.

Le palmarès du jury

  • Grand Prix AMI Paris : Pee Chai Dai Ka (A Useful Ghost – Un fantôme utile), de Ratchapoom Boonbunchachoke
  • Prix French Touch du jury : Imago, de Déni Oumar Pitsaev
  • Prix Fondation Louis-Roederer de la révélation : Théodore Pellerin dans Nino, de Pauline Loquès
  • Prix Découverte Leitz Ciné du court métrage : L’mina (26’), de Randa Maroufi

Les Prix des partenaires

  • Prix Fondation Gan à la diffusion : Le Pacte, distributeur français de Left-Handed Girl, de Shih-Ching Tsou
  • Prix SACD : Guillermo Galoe et Victor Alonso-Berbel, auteurs de Ciudad sin sueño (Sleepless City)
  • Prix Canal+ du court métrage : Erogenesis (15’), de Xandra Popescu

LA CINÉFONDATION

Cannes 2025 : le premier Prix de La Cinef décerné à ‟First Summer”, d’Heo Gayoung

Le jury des courts métrages et de La Cinef, présidé par la réalisatrice allemande Maren Ade, a décerné les Prix de La Cinef lors d’une cérémonie salle Buñuel, jeudi 22 mai, suivie de la projection des films primés. Cette année, la sélection comptait 16 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 2.679 candidats en provenance de 646 écoles de cinéma dans le monde. Le jury a accordé le premier Prix de la 28ᵉ édition de La Cinef au Coréen Heo Gayoung, de la Korean Academy of Film Arts (Kafa), pour son court métrage First Summer (30’).

Maren Ade était entouré au jury par Camélia Jordana, José María Prado Garcia, Reinaldo Marcus Green et Nebojša Slijepčević.

Le premier Prix de La Cinef est doté de 15.000 €, le deuxième de 11.000 € et le troisième de 7.500 €.

Le palmarès

  • Premier Prix : First Summer (30’), réalisé par Heo Gayoung (Kafa, Corée du Sud)
  • Deuxième Prix : 12 Moments Before the Flag-Raising Ceremony (16’), réalisé par Qu Zhizheng (Beijing Film Academy, Chine)
  • Troisième Prix (ex-aequo) : Ginger Boy (48’), réalisé par Miki Tanaka (Enbu Seminar, Japon) ; Winter in March (16’), réalisé par Natalia Mirzoyan (Estonian Academy of Arts, Estonie)

TECHNIQUE

Cannes 2025 : la CST dévoile les lauréats du Prix Jean-Vivié

Les projectionnistes et les monteurs opérant lors de cette 78ᵉ édition du Festival de Cannes et du Marché du Film ont été salués, mercredi 21 mai, par la CST (Commission supérieure technique de l’image et du son). Angelo Cosimano, président de la CST, a annoncé les deux lauréats de la 41ᵉ édition des Prix Jean-Vivié : Caroline Delpoux a reçu le prix de la meilleure projection, tandis que Romuald Lagoude a obtenu celui du meilleur montage.

Dans un communiqué, la CST a tenu à remercier “toutes les équipes de projection, de coordination et de maintenance, dont le professionnalisme et la rigueur permettent aux spectateurs du Festival et du Marché de bénéficier de l’une des meilleures expériences cinématographiques au monde".

ÉTUDE

Cannes 2025 : le CNC publie le rapport sur les offres et les pratiques des résidences d’écriture

Dans le cadre du Festival de Cannes, le CNC publie, jeudi 22 mai, le rapport Résidences : un état des lieux, confié à Raphaël Laforgue, écrivain et programmateur, également ancien délégué général adjoint à la SRF (Société des réalisatrices et réalisateurs de films). Le CNC a décidé de mettre en œuvre, dès à présent, certaines recommandations formulées dans ce document. Cette enquête intervient au terme de deux décennies de développement des politiques publiques en faveur de “l’amont” de la filière cinématographique et audiovisuelle, dont la multiplication des résidences a constitué un prolongement singulier, essentiellement à partir des années 2010.

Dans ses conclusions, l’étude permet d’entrevoir un réseau de résidences foisonnant, encore trop mal connu. Elle appelle à certains infléchissements pour perfectionner l’offre existante, notamment dans l’accompagnement de certaines étapes de la création. De meilleurs équilibres peuvent aussi être recherchés en faveur de structures fragiles mais déployant un travail précieux. En revanche, pour l’auteur de l’étude, le réseau paraît d’ampleur suffisante considéré dans son ensemble, relativement aux autres formes de financement de la création. Raphaël Laforgue pointe que le soutien du CNC et des collectivités aux résidences, “déjà important”, pourrait se concentrer davantage sur l’amélioration des conditions de création de leurs bénéficiaires et sur la diversification de leur accompagnement. Le rapport fournit une cartographie détaillée de l’offre et des pratiques des résidences sur tout le territoire. Il constate le rôle désormais incontournable des résidences au sein de la phase de conception des œuvres et propose des recommandations.

Les pistes de travail

C’est dans cet objectif que le CNC a identifié les premières pistes de travail à mettre en place :

  • Clarification du rôle des résidences dans le parcours des œuvres : leur action devra se concentrer sur la phase “amont” (écriture et création), sans contrepartie financière sur l’exploitation future des œuvres
  • La lutte contre les VHSS au sein des résidences : le CNC conditionne depuis cette année son soutien aux résidences à la remise de tout élément attestant que des moyens sont déployés pour prévenir et lutter contre les VHSS
  • Charte de bonnes pratiques : rédaction et création d’une charte de bonnes pratiques qui sera élaborée collectivement lors d’assises organisées à la rentrée prochaine
  • Diversification des modalités d’accompagnement à la création : au-delà de l’écriture du scénario, tous les aspects de la direction artistique de l’œuvre en développement doivent pouvoir être abordés lors de la phase de conception. Il s’agit de mieux articuler enjeux d’écriture et de fabrication (effets visuels, mise en scène, composition sonore par exemple).
  • Indemnisation du temps de création : le CNC renforcera son soutien aux résidences mobilisant les auteurs sur des temps longs (plus de 15 jours consécutifs ou non) afin de contribuer à l’indemnisation du temps de création.

Le rapport Résidences : un état des lieux de Raphaël Laforgue (61 pages, format PDF) est disponible sur le site du CNC.

L’actualité du secteur

PRODUCTIONS

Dramatify lance un générateur de concepts d’émissions et de plans d’épisodes propulsé par l’IA

La plateforme collaborative pour les professionnels Dramatify, dédiée à la préproduction et à la production, lance sa dernière innovation : un générateur de concepts d’émissions et de plans d’épisodes basé sur l’intelligence artificielle (IA). Conçu pour les professionnels de la télévision, du cinéma et de la diffusion, cet outil permet de générer instantanément des idées d’émissions et des résumés d’épisodes sur mesure. Cette nouvelle fonctionnalité vise à réduire radicalement le temps et les coûts traditionnellement nécessaires à la création de contenus originaux pour la télévision et le streaming.

Les nouveaux outils d’IA de Dramatify permettent aux utilisateurs de saisir des critères clés (public cible, format, genre, langue, thématique) et de recevoir, en quelques secondes, des concepts d’émissions et des plans d’épisodes personnalisés. Ces éléments sont directement intégrés aux outils collaboratifs de planification de production de Dramatify. Pour les projets non fictionnels, l’IA de Dramatify peut également accompagner la création de “rundowns” complets.

Créer de bonnes idées ne devrait pas représenter un risque financier aussi élevé. Nos outils d’IA offrent aux producteurs et aux diffuseurs un point de départ plus sûr et plus intelligent – pour aller plus vite et pitcher plus efficacement, sans exploser les budgets.

Annika Lidne, CEO de Dramatify.

Les outils sont dès à présent disponibles pour tous les utilisateurs de Dramatify et font partie de notre suite croissante de fonctionnalités de production propulsées par l’intelligence artificielle.

CHIFFRES

Comparatifs 1ᵉʳ jour : meilleur démarrage français 2025 pour “Lilo & Stitch” (The Walt Disney Company)

DistributeurCopiesEntrées 1er JourMoyenne
Lilo & Stitch, Dean Fleischer CampThe Walt Disney Compagny590262 605445
Mission Impossible - The Final Reckoning, Christopher McQuarrieParamount Pictures801229 552287
Les Maudites, Pedro Martín-CaleroPaname Distrubution1453 43624
Libertate, Tudor GiurgiuDestiny Films511 83336
Ollie, Antoine BesseWayna Pitch1457041

Démarrage remarqué pour "Lilo & Stitch" qui comptabilise l'excellente moyenne de 445 spectateurs par copie. Ainsi, le dernier live-action des studios Disney réalise le meilleur démarrage français de l'année à ce jour (déclassant "God Save The Tuche" de Jean-Paul Rouve) et confirme s'il le fallait le succès des adaptations live action Disney auprès des publics.

Film, réalisateur - annéeDistributeurCopiesEntrées 1er JourMoyenneCumul
Lilo & Stitch, Dean Fleischer CampThe Walt Disney Compagny590262 605445
Blanche Neige, Marc WebbThe Walt Disney Compagny52753 9511021 192 349
Mufasa, le Roi Lion, Barry Jenkins - 2024The Walt Disney Compagny638142 6742245 146 703
La petite sirène, Rob Marshall - 2023The Walt Disney Compagny57895 2821651 829 575
Comparatif " Live Action Disney"

"Mission Impossible - The Final Reckoning" signe un démarrage solide, confirmant l'attrait des français pour la franchise portée par Tom Cruse. Si sa moyenne de 287 spectateurs par copie reste élevée, elle est toutefois légèrement plus faible que les derniers score de la saga.

Film, réalisateur - annéeDistributeurCopiesEntrées 1er JourMoyenneCumul
Mission Impossible - The Final Reckoning, Christopher McQuarrieParamount Pictures801229 552287
Mission Impossible - The Daed Reckoning, Christopher McQuarrie - 2023Paramount Pictures785234 6812992 617 032
Mission Impossible - Fallout, Christopher McQuarrie - 2018Paramount Pictures707280 3953973 022 018
Mission Impossible - Rogue Nation, Christopher McQuarrie - 2015Paramount Pictures719246 7043432 804 822
Mission Impossible - Protocole Fantôme, Brad Bird - 2011Paramount Pictures616115 2091872 415 036
Comparatif "Mission Impossible"

ENTREPRISES

Netgem confirme ses objectifs pour 2025 malgré un début d’année plus délicat

Netgem, fournisseur de technologies et de services pour l’industrie du divertissement vidéo, a publié, ce jeudi 22 mai, un point d’activité confirmant ses objectifs 2025. Le groupe prévoit une progression de sa rentabilité et de son free cash flow, s’appuyant sur sa double plateforme PLEIO et ECLAIR, et sur des relais de croissance identifiés à l’international.

Depuis mars 2025, PLEIO est la marque qui regroupe les services de streaming destinés aux opérateurs. Bien que la croissance du parc d’abonnés TV ralentisse dans un contexte télécoms jugé "attentiste", Netgem affirme avoir identifié des relais de croissance à court et moyen terme à l’international.

Au Royaume-Uni, Netgem est partenaire de Freely, une offre de streaming portée par les grandes chaînes de la TNT locale comme BBC et ITV. Ce partenariat devrait permettre une relance des offres TV en streaming par les opérateurs britanniques dès la fin de l’année.

En Asie, la dynamique est portée par l’activité de streaming de jeux, notamment avec les opérateurs JIO (Inde) et Telkom Indonesia, qui envisagent de lancer de nouvelles offres fixes et mobiles intégrant les services de gaming de Netgem d’ici la fin du premier semestre. Selon Netgem, dans les pays émergents, ces services répondent à une demande croissante, en particulier là où l’accès aux consoles de jeux ou aux PC haut de gamme reste limité. Des discussions avancées sont également en cours en Europe avec plusieurs opérateurs.

La seconde plateforme, ECLAIR, centralise depuis juillet 2023 les services à destination des éditeurs de contenus. En mars, Netgem a annoncé un partenariat avec la société BARY pour développer des services fondés sur l’intelligence artificielle. Le premier produit lancé, TheSubtil.ai, combine l’IA générative à l’expertise humaine des traducteurs-adaptateurs tout en préservant les droits de propriété intellectuelle. Plusieurs studios français ont déjà sollicité ces prestations de sous-titrage.

Un partenariat de long terme a également été établi avec un Major français dans le cadre de la préservation des œuvres audiovisuelles. Un espace dédié a été mis en place à cet effet sur le site bourguignon de ECLAIR.

Cap maintenu sur la rentabilité et la croissance externe

Malgré une activité commerciale plus modérée qu’anticipée pour le premier semestre, Netgem reste confiant quant à ses perspectives pour l’année. La fin du cycle d’investissements et la maîtrise des coûts opérationnels devraient soutenir la croissance de la rentabilité et du free cash flow.

Le groupe prévoit également de poursuivre sa stratégie d’acquisitions ciblées, afin de renforcer sa position dans le domaine de l’Entertainment Tech.

Dans une déclaration, Mathias Hautefort, Directeur général de Netgem, a salué la dynamique des deux plateformes : "La capacité d’agir sur deux marchés nous permet de répondre aux besoins en termes de solution technologique pour la distribution de contenus numériques. Le cash flow libre dégagé de manière endogène par nos activités permet d’envisager la réalisation d’opérations de croissance externe."

Médiamétrie présente sa nouvelle signature et un nouvel univers de marque

Alors que l’ensemble du secteur des médias, du digital et de la publicité se transforme, que les comportements évoluent et que les acteurs s’internationalisent, de nouveaux équilibres se créent et la mesure d’audience se réinvente. Médiamétrie fait évoluer son univers de marque pour plus de clarté, une meilleure compréhension de ses offres et pour guider ses clients au sein de ces nouvelles dynamiques. Son logo évolue pour intégrer cette nouvelle signature avec la création d’un bloc marque qui se veut clair et efficace : “High trust data”. Pour élaborer cette nouvelle architecture de marque, Médiamétrie a collaboré avec l’agence digitale de communication corporate La Netscouade.

Avec « High trust data », Médiamétrie fait le choix d’une signature qui reflète les nouveaux enjeux de l’entreprise et réaffirme sa valeur fondamentale : la confiance. Une valeur qui constitue un véritable engagement vis-à-vis de l’écosystème média, digital et publicitaire.

Yannick Carriou, PDG de Médiamétrie.

Médiamétrie fait aussi le choix délibéré d’une promesse en anglais, car la mesure d’audience s’internationalise. L’entreprise se positionne ainsi comme le référent de la mesure pour ses clients français et internationaux. De plus, Médiamétrie innove en 2025 avec le lancement de la mesure crossmédia éditoriale, la mesure de performance publicitaire crossmédia et la nouvelle mesure des podcasts.

Pour accompagner ces évolutions, Médiamétrie propose de nouveaux univers d’offres conçus pour plus de clarté, de transparence et d’impact. Nos solutions sont désormais regroupées sous une identité graphique dynamique, avec des univers dédiés, colorés et facilement identifiables.

Marie Liutkus, directrice de la communication de Médiamétrie.

Médiamétrie traite chaque jour plus de 1 milliard de données pour accompagner ses clients français et internationaux dans l’élaboration de leur stratégie. L’entreprise propose une mesure transparente, juste, impartiale, inclusive, comparable et vérifiable. Elle compte plus de 700 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 103,5 M€ en 2024.

INSTITUTIONNEL

ICC Immersion accélère la projection des industries culturelles et créatives françaises avec trois nouveaux programmes

Rachida Dati, ministre de la Culture, Laurent Saint-Martin, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et des Français de l’étranger, avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, lancent trois nouveaux programmes culturels ICC Immersion à destination des États-Unis, de l’Allemagne et de l’Indonésie et Singapour.

Le programme ICC Immersion s’inscrit dans le soutien à l’export des Industries culturelles et créatives (ICC) développé par le ministère de la Culture et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il offre aux entreprises lauréates une connaissance approfondie des marchés ciblés, un accompagnement dans la définition de leur stratégie au regard des spécificités locales et une immersion au sein de l’écosystème du territoire concerné afin de susciter les opportunités d’Affaires.

ICC Immersion incarne notre engagement fort pour le développement international de nos industries culturelles et créatives. En ciblant des marchés stratégiques et en renforçant les capacités de nos entreprises, ce programme illustre notre ambition de faire de la Culture un levier majeur de croissance économique et d’influence.

Rachida Dati, ministre de la Culture.

Trois marchés à fort potentiel de déploiement

ICC Immersion étend aujourd’hui son action à trois nouveaux marchés majeurs. Aux États-Unis, le programme cible spécifiquement le design et le jeu-vidéo. Cette orientation reflète la volonté de renforcer la présence française sur le premier marché mondial de la création et de la consommation culturelle, en offrant aux entreprises sélectionnées une immersion sur mesure et des opportunités de partenariats de haut niveau.

En Allemagne, le programme est dédié aux technologies culturelles, notamment l’intelligence artificielle, et à la muséographie innovante. Il vise à consolider la position de la France au cœur de l’Europe et à créer des synergies durables avec des acteurs et institutions allemands reconnus pour leur excellence.

En Indonésie et à Singapour, à travers un format régional, le programme souhaite capter la dynamique de l’Asie du Sud-Est, où la demande culturelle et numérique connaît une croissance rapide. Il ouvre de nouveaux horizons aux entreprises françaises sur ces marchés à fort potentiel.

Je me réjouis que ce programme ICC Immersion, mis en œuvre par nos opérateurs l’Institut français et Business France et impliquant sur le terrain notre réseau diplomatique, s’ouvre à trois nouvelles destinations majeures pour l’export des ICC françaises : États‑Unis, Allemagne et Indonésie-Singapour. J’encourage toutes les entreprises culturelles et créatives en recherche de nouvelles opportunités sur ces marchés à Osez l’Export via l’accompagnement de l’équipe France.

Laurent Saint-Martin, ministre délégué, chargé du commerce extérieur et des Français de l’étranger

Financé dans le cadre du plan France 2030, ICC Immersion est opéré pour le compte de l’État par l’Institut français et Business France, avec l’appui de la Banque des territoires (groupe Caisse des Dépôts). Il repose sur l’expertise conjointe des deux opérateurs, du ministère de la Culture, du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et de son réseau diplomatique et culturel. Depuis son lancement fin 2022, ICC Immersion a déployé 17 programmes dans 15 pays et accompagné plus de 150 entreprises, avec à la clé des signatures de contrats et de nouveaux partenariats.

La Cisac publie son rapport annuel avant son assemblée générale

Dans son Rapport annuel 2025, la Cisac (Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs) présente les progrès accomplis dans la protection des droits des créateurs, la modernisation des systèmes de données et les actions de plaidoyer pour une rémunération équitable dans un paysage numérique en constante évolution. Publié à l’approche de son assemblée générale qui se tiendra à Sofia (Bulgarie) le 28 mai, le documentaire met en avant les actions clés de l’année écoulée et établit les priorités stratégiques de l’année à venir.

Nous ne devons jamais oublier que les créateurs sont notre priorité absolue. Leur voix doit être entendue et appréciée comme il se doit tandis que nous défendons leurs droits et tentons de négocier la révolution de l’IA et bien plus.

Marcelo Castello Branco, président du conseil d’administration de la Cisac.

Les points clés du rapport

  • Un plaidoyer autour de l’intelligence artificielle (IA) – L’Étude économique mondiale sur l’impact de l’IA (réalisée pour la Cisac par PMP Strategy) a fourni des données internationales fiables sur les pertes qu’un manque de réglementation de l’IA engendrera pour les créateurs de musique et de l’audiovisuel. En l’absence de réglementation adéquate, la Cisac pointe que l’étude prévoit des pertes de revenus pouvant aller jusqu’à 24% pour les créateurs de musique et 21% pour les créateurs audiovisuels.
  • La modernisation de CIS-Net – Ce projet majeur vise à assurer l’avenir du système qui gère les échanges de données entre sociétés à l’échelle mondiale. Il continue de progresser et devrait être parachevé en 2027. CIS-Net 2.0 sera synonyme d’évolutivité et d’automatisation, et des capacités d’intégration de l’IA, une gouvernance des données et une interopérabilité renforcée, mais aussi une amélioration de la qualité des données, une réduction des activités redondantes et la garantie d’une parfaite collaboration internationale.
  • La mise en place de cadres de lutte contre la fraude – Face à la multiplication rapide des enregistrements frauduleux de contenus créatifs, la Cisac rappelle qu’un ensemble des meilleures pratiques a été défini à l’intention des sociétés confrontées à cette menace grandissante. La Confédération ajoute qu’il continuera d’être actualisé en priorité.
  • L’expansion de l’ISWC – Le projet pilote visant à relier le Code international normalisé des œuvres musicales (ISWC) au Code international normalisé des enregistrements (ISRC) au moment de la sortie d’un morceau se poursuit. Le projet de lien entre ISWC et l’ISRC est entré dans sa phase de prélancement auprès d’un petit nombre de maisons de disques. Il devrait ensuite être déployé à plus large échelle.
  • Plus d’équité pour les scénaristes et réalisateurs – Mettant à profit les avancées législatives obtenues en Pologne, au Brésil et en Corée du Sud, qui assurent aux créateurs audiovisuels un droit inaliénable à rémunération, la Cisac réclame désormais une étude indépendante de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour obtenir une reconnaissance universelle d’une rémunération équitable pour les créateurs de l’audiovisuel.
  • La promotion de la croissance du marché dans des territoires stratégiques – En Inde, en Turquie, en Colombie et en Bulgarie, la Cisac travaille en étroite collaboration avec les sociétés locales pour moderniser leurs activités, obtenir des réformes législatives et lever les obstacles systémiques à une collecte équitable des droits.
  • Profiter de la dynamique de la campagne sur le droit de suite – Avec le soutien du Conseil international des créateurs des arts graphiques, plastiques et photographiques (CIAGP), la campagne pour le droit de suite continue d’influencer les politiques à travers le monde et a connu des avancées en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud et en Afrique.

La Cisac rappelle encore que le président de son conseil d’administration, Marcelo Castello Branco, quitte ses fonctions en ce mois de mai, après un mandat de six ans. Son successeur sera annoncé lors de l’assemblée générale 2025 de la Cisac, le 28 mai.

Le Rapport annuel 2025 de la Cisac (44 pages, format PDF) est dès à présent disponible en téléchargement.

ÉVÉNEMENTS

La Cité du court de Clermont-Ferrand a choisi son architecte

Le lauréat du concours de maîtrise d’œuvre pour la réalisation d’une Cité du court à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), grâce à la rénovation et à l’agrandissement de la Jetée, qui abrite l’association Sauve Qui Peut le Court Métrage, a été choisi. Ce projet de Cité du court, d’une surface de 2.000 m², est porté par Clermont Auvergne Métropole et sera réalisé par le cabinet MU Architecture. L’ouverture de la Cité du court est prévue au premier semestre 2029.

Initié en 1979 par l’association Sauve Qui Peut le Court Métrage, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand est devenu un événement de premier rang pour les professionnels du monde entier et nécessite un outil de travail à la hauteur de sa réputation. Ce sera chose faite en 2029, pour les 50 ans de l’événement, avec l’ouverture de la Cité du court qui fera de Clermont-Ferrand la capitale du cinéma, avec le soutien de ses partenaires.

Ce projet de Cité du court est bien plus qu’un bâtiment : c’est un acte fort, structurant, en faveur de l’avenir culturel de notre territoire. Il incarne notre ambition de faire de Clermont-Ferrand non seulement la capitale du court métrage, mais aussi un pôle de référence pour l’innovation cinématographique et la diversité des formats. (…) Elle permettra à la passion du court métrage de s’exprimer tout au long de l’année, bien au-delà du temps fort que constitue le festival. Ce lieu vivant, inclusif, ouvert sur la ville et le monde, symbolise notre attachement à une culture exigeante, populaire, partagée et en mouvement.

Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont Auvergne Métropole.

La Cité du court métrage est portée par Clermont Auvergne Métropole avec le soutien du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, de l’État et de la Ville de Clermont-Ferrand. Elle offrira une salle de projection rénovée, un centre de documentation plus grand pour le public, de nouveaux espaces de médiation et de travail pensés pour l’éducation aux images et les formations professionnelles, un plateau de tournage à vocation pédagogique et d’expérimentation pour les cinéastes, des bureaux plus spacieux pour l’équipe organisatrice et enfin un café.

Depuis plusieurs années, et plus intensément encore ces derniers mois, l’équipe de Sauve Qui Peut Le Court Métrage s’est mobilisée pour imaginer et construire avec nos partenaires la conception de la Cité du court. Chaque année, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand rencontre un succès public et professionnel remarquable. Avec la Cité du court, nous souhaitons aller plus loin : faire de notre territoire un pôle majeur de l’émergence cinématographique. L’objectif essentiel de ce projet est de prolonger, tout au long de l’année, l’énergie exceptionnelle du Festival.

Éric Roux, président de Sauve Qui Peut Le Court Métrage.

Le projet architectural est porté par MU Architecture. Depuis sa création en 2009, cette agence fondée par Maïra Caldoncelli Vidal, Ludovic Malbet et Grégoire Dubreux, imagine des architectures qui relient la mémoire des lieux, l’horizon des paysages et la vie des habitants. L’agence a livré de nombreux équipements publics ainsi que plus de 400 logements et a été récompensée par le prix des AJAP (ministère de la Culture) et le 40 under 40 (European Center for Architecture Art Design and Urban Studies et le Chicago Athenaeum, Museum of Architecture and Design).

REVUE DE PRESSE

Une députée demande au Festival de Cannes de rompre son partenariat avec TikTok

TikTok a-t-il vraiment sa place au Festival de Cannes ? Partenaire officiel de la Croisette depuis 2022, le réseau social invite chaque année des créateurs de contenu à monter les marches et à partager leur propre expérience de l’événement à leurs abonnés. Mais le tapis rouge déroulé au réseau social n’est pas du goût de tout le monde. Face aux risques que fait courir la plateforme pour la santé mentale des plus jeunes, la députée de la Marne Laure Miller (Ensemble pour la République) demande à la présidente du Festival de Cannes, Iris Knobloch, de “réexaminer la pertinence de ce partenariat”. “Alors que TikTok accompagne les stars dans leur montée des marches, TikTok est aussi celui qui, dans le même temps, enferme de nombreux enfants dans une spirale infernale et mortifère”, insiste l’élue, également rapporteure d’une commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques du réseau social sur les mineurs. (…) L’élue espère ainsi que son “appel à la vigilance” sera entendu par la présidente du Festival, jugeant “essentiel” que des “valeurs de liberté, d’humanisme, d’inclusivité et d’engagement” soient “pleinement assumées” à l’avenir. (…)

Le Parisien, Marcelo Wesfreid et Marie Campistron, le 21 mai

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