Les Vendanges du 7ème Art poursuivent leur développement
Suite aux élections de 2014, la nouvelle équipe municipale de Pauillac a souhaité initier une action culturelle et sociale durant la période estivale. En tant que responsable de la culture et de la communication de la commune, l’exploitante du cinéma mono-écran L’Eden, Jocelyne Aymé, a émis l’idée d’un festival de cinéma, « Les Vendanges du 7ème Art ». La première édition a vu le jour dès 2015, avec une compétition internationale et jeune public, ainsi que des journées thématiques autour de la littérature, de la musique et bien d’autres disciplines.
Par la suite, des projections gratuites en plein air ont rendu la manifestation plus familiale. « Nous avons mis en place une politique tarifaire très basse, à raison de 4 euros par séance pour les films en compétition, et en multipliant les événements gratuits, comme les masterclass ou les expositions, de façon à ce que notre festival reste le plus populaire et le plus accessible possible. Nous sommes assez éloignés de Bordeaux et des grands événements culturels. Alors nous voulions mettre en place un tel événement, avec de pareils invités pour que notre public puisse aussi bénéficier d’une manifestation culturelle digne de ce nom » témoigne la déléguée générale de la manifestation dont la 8ème édition se déroule du 11 au 16 juillet. La précédente avait généré 9000 entrées quand la première avait accueilli… 2000 spectateurs. Soit une fréquentation en progression de 78% en 8 ans. « Avec ces chiffres, nous sommes désormais identifiés par les professionnels comme l’un des rendez-vous importants du cinéma en été. À tel point que nous recevons davantage de propositions des distributeurs depuis maintenant deux ou trois ans pour élaborer notre programmation ».
Un festival fédérateur
Pour être mené à bien, les Vendanges du 7ème Art disposent d’un budget de 500 000 euros, de 42 bénévoles et de 115 partenaires tels que la Banque Rothschild, Sonis, ou Volkswagen qui met à disposition des véhicules pour les équipes de films, ainsi que la maison du tourisme et du vin qui accueille toutes les rencontres avec la presse. « Notre festival est reconnu d’utilité publique et d’intérêt général. À ce titre, tous nos partenaires, locaux et nationaux, prennent à leur charge l’ensemble des frais pour nous permettre d’organiser l’événement le plus festif possible et d’y associer toutes les composantes culturelles, associatives et sociales de la ville. Ainsi, nous sommes en mesure d’accueillir les résidents de centres sociaux sans que le tarif ne soit un frein pour ces derniers. Ce festival fédère l’ensemble du territoire ».
Au fil des années, le Festival a peu bouleversé sa ligne éditoriale, mais a intensifié ses rendez-vous. « Nous faisons toujours les mêmes choses, mais en les développant davantage, explique Jocelyne Aymé. Initialement, il y avait une à deux masterclass dans la semaine. Maintenant, nous pouvons en organiser jusqu’à sept tant elles ont du succès ». Les Vendanges du 7ème Art pourraient organiser encore davantage d’événements et de projections dans les années à venir puisqu’un pôle culturel et cinématographique de trois salles verra le jour en 2025.