Les films qui peuvent s’inscrire doivent être des longs métrages d’une durée minimum de 60 minutes, jamais inscrit à précédemment à l’ACID Cannes, même sous un montage ou titre différent. Les films doivent être produits avant le 1^er mai 2022 ; ne doivent pas avoir fait l’objet d’une exploitation commerciale sur quelque support qui soit en France (salle, internet, VOD, télévision) ; ne doivent pas avoir fait l’objet d’une sélection aux festivals de Berlin, Venise, ou de Locarno. Les œuvres peuvent disposer, si elles sont programmées à l’ACID CANNES, d’un DCP sous-titré anglais pour les films en français ; d’un DCP sous-titré anglais et français pour les films non anglophones ; et d’un DCP sous-titré français pour les films anglophones. Chaque inscription d’un long métrage doit être accompagnée du règlement des frais d’inscriptions : jusqu’au 31 janvier 2023 : 35€ TTC ; du 1 février au 28 février 2023 : 60€ TTC ; du 1 mars au 17 mars 2023 : 90€ TTC.

« Depuis trente ans, nous, les cinéastes de l’ACID, programmons chaque année neuf longs-métrages pendant le Festival de Cannes. Cette programmation est le résultat d’un processus collectif, qui n’est guidé par aucune ligne éditoriale, et qui s’appuie sur un principe directeur simple : en tant que cinéastes nous-mêmes, quels films désirons-nous soutenir et accompagner jusqu’aux spectateurs ?

Élire un film pour notre programmation cannoise, c’est prendre pour nous un engagement fort : celui de cheminer avec le film et son ou ses réalisateurs tout au long de sa vie en salles et en festivals, en France et à l’international.

Nous fondons notre programmation sur l’idée que si nous avons eu un si puissant désir de programmer ces neuf films, alors ce désir se transmettra à celles et ceux qui les découvrirons après nous. Rien n’est plus contagieux que l’enthousiasme.

Vous appeler aujourd’hui à nous envoyer vos films, c’est vous dire par avance combien nous avons hâte de les découvrir, d’en discuter avec passion, de les choisir, puis de les présenter. L’ACID est le lieu où les formes les plus inattendues, les plus surprenantes, les moins conventionnelles peuvent trouver leur place. Si notre programmation a cette dimension défricheuse et imprévisible, c’est bien parce que rien n’est moins prévisible que les regards singuliers et attentifs portés par des cinéastes sur le travail d’autres cinéastes.

Nous savons combien les films sont des objets dont il faut prendre soin et c’est à ce soin-là que nous nous engageons. Un soin qui va de pair avec notre amour pour le cinéma libre et audacieux, que nous sommes certains, par avance, de partager avec vous ».