Le Fiff dévoile le programme d’une 35ᵉ édition "hors normes"
La programmation du 35ᵉ festival du film francophone de Namur (Fiff) a été dévoilée lundi 21 septembre par son président Jean-Louis Close, sa déléguée générale Nicole Gillet et son programmateur Hervé Le Phuez.
En raison de la crise du Covid-19, cette édition hors norme, légèrement raccourcie (du 2 au 9 octobre), a été mise au point "dans un climat d’incertitude mais avec le désir de participer au regain de l’actualité culturelle et événementielle", résume Jean-Louis Close.
Au sein d’une programmation resserrée de 88 films, la compétition officielle réunit "13 films incontournables du moment" et compte tant des premiers films que des longs métrages de réalisateurs confirmés, des fictions que des documentaires et un film d’animation. Le dernier long métrage d’Albert Dupontel, Adieu les cons, y côtoie le documentaire Collective, du Roumain Alexander Nanau, le long métrage d’animation d’Aurel, Josep, ou le premier long d’Ann Sirot et Raphaël Balbon, Une vie démente, qui aura les honneurs de l’ouverture.
Ils seront départagés par un jury de cinq professionnels présidé par le réalisateur Samuel Benchetrit (Asphalte, J’ai toujours rêvé d’être un gangster, Chien), habitué du festival.
Présidé par la réalisatrice flamande Fien Troch, le jury du court métrage opérera sa sélection parmi 21 courts métrages belges et internationaux où figurent notamment Maalbeek, d’Ismaël Joffroy Chandoutis (France), Qu’importe si les bêtes meurent, de Sofia Alaoui (Maroc), et On est pas près d’être des super-héros, de Lia Bertels (Belgique).
Sept "pépites" sont annoncées hors compétition, dont L’Origine du monde, de Laurent Lafitte, et Miss, de Ruben Alves, et pour les familles les longs métrages d’animation Calamity, de Rémi Chayé, et Petit vampire, de Joann Sfar. La tonalité de la programmation "se concentre autour de deux grands axes, la nécessité et l’importance du collectif ainsi que de croire au pouvoir de la création et de la culture", résume Hervé Le Phuez.
On pourra aussi voir à Namur des longs métrages et des documentaires belges, "tous récents", une sélection de films flamands, une séance spéciale "fantastique" en solidarité avec le Fiff.
Séances scolaires et ateliers Pro
Une quarantaine de films seront aussi proposés dans le cadre du Fiff Campus, le section dévolue aux publics scolaires "qui fait partie de l’ADN du festival mais sur laquelle plane cependant encore une certaine incertitude du fait de l’interdiction des sorties scolaires toujours en vigueur actuellement", regrette Nicole Gillet.
Avec son Fiff Pro, "le festival veut contribuer à relancer et soutenir la production belge et particulièrement la jeune génération", annonce-t-elle : avec l’atelier La Manufacture XXL une douzaine de réalisateurs belges seront conseillés dans leur parcours vers le long métrage de fiction. Dédié à la composition de musique de films, l’atelier Le 3ᵉ personnage permettra la rencontre entres des compositeurs belges et français et une dizaine de projets de films. Une vingtaine de comédiens et comédiennes pourront participer à un atelier de coaching.
Dans le cadre de la journée du cinéma belge, des projets inédits et en cours seront présentés à des exploitants, distributeurs, programmateurs de festivals.
Compétition officielle
Une vie démente, fiction d’Ann Sirot et Raphaël Balboni (Belgique), film d’ouverture
Adieu les cons, fiction d’Albert Dupontel (France)
Collective, documentaire d’Alexander Nanau (Roumanie, Luxembourg)
La Déesse des mouches à feu, fiction d’Anaïs Barbeau-Lavalette (Québec)
1982, fiction de Oualid Mouaness (Liban, Etats-Unis, Quatar)
Heidi en Chine, documentaire de François Yang (Suisse, France)
Josep, long métrage d’animation d’Aurel (France, Espagne, Belgique)
Petit Samedi, documentaire de Paloma Sermon-Daï (Belgique)
La Nuit des rois, fiction de Philippe Lacôte (France, Côte d’Ivoire, Québec)
Si le vent tombe, fiction de Nora Martyrosyan (France, Belgique, Arménie)
Slalom, fiction de Charlène Favier (France, Belgique)
La Troisième Guerre, fiction de Giovanni Aloi (France)
Vaurien, fiction de Peter Dourountzis (France)
Compétition du court métrage
A la retraite, de Yann Ducreux & Laureline Maurer (Belgique, France)
Autour d’eux, la nuit,de Vassili Schémann (Belgique, Pologne)
Baltringue, de Josza Anjembe (France)
Le Canapé, de Karim Barras et Baptiste Sornin (Belgique)
Clebs, de Halima Ouardiri (Québec, Maroc)
Le Départ, de Saïd Hamich (Maroc, France)
Des gens biens, de Maxime Roy (France)
La Disparition de Tom R., de Paul Sirague (Belgique)
I’m afraid to forget your face, de Sameh Alaa (Egypte, France, Qatar, Belgique)
Journal de désintégration 2, de Loris Ciaburri (Suisse)
Juillet 96, de Michèle Jacob (Belgique)
Maalbeek, d’Ismaël Joffroy Chandoutis (France)
Novembre, de Camille De Leu (Belgique)
Nuit debout, de Nelson Makengo (R.D.Congo, Belgique)
On est pas près d’être des super-héros, de Lia Bertels (Belgique, France, Portugal)
On My Way, de Sonam Larcin (Belgique)
Qu’importe si les bêtes meurent, de Sofia Alaoui (Maroc, France)
Les Rois de la jungle, de Victoria Jadot (Belgique)
Shams, de Pauline Beugnies (Belgique)
Les Tissus blancs, de Moly Kane (Sénégal, France)
Un jour de fête, de Philippe Arsenault (Québec)