CE QUI RESTE DES AMOURS DE NOS MÈRES
Vers la fin de la période coloniale, avant les indépendances et avant les grandes migrations, quand Paris accueillait moins de 500 étudiants africains, ma mère, yeux bleus et cheveux blonds, a aimé un beau Sénégalais. Leur amour n’a pas duré assez longtemps pour faire d’eux un couple de parents. Ma mère blessée, mon père absent, […]